Les langues anciennes sont, de nos jours, de moins en moins étudiées, apprises et connues, la question est d'ailleurs régulièrement soulevée de savoir si ces dialectes « oubliés » sont réellement utiles ou non, et a ce sujet les avis sont des plus partagés. On peut alors se demander dans quel cas l'apprentissage de celles-ci peut s'avérer bénéfique.
[...] Et en effet, force est de constater que des connaissances plus ou moins avancées en ces langues servent à certaines catégories de personnes. Tout d'abord, il est de notoriété commune que la connaissance de certaines de ces langues peut aider les élèves ont progressé dans les autres matières qu'ils étudient, le français notamment, Effectivement le français provenant du latin, l'élève latiniste comprend ainsi plus aisément le sens étymologique des très nombreux mots qui proviennent de la langue latine, et peut, de plus, améliorer son orthographe grâce a ses connaissances en étymologie. [...]
[...] Ainsi, je pense donc que les langues anciennes ne sont pas forcément inutiles, elles peuvent au contraire être utiles à qui en a besoin et a qui a envie de les apprendre, et c'est pourquoi il est nécessaire que l'apprentissage des ces langues soit un choix fait en fonction de ses gouts ou de ses aspirations futures et non une contrainte, une obligation. Ces langues oubliées sont donc comparables aux arts de Lillus, qui au temps de Rabelais étaient eux aussi une option. [...]
[...] L'avis sur l'importance de la connaissance de ces langues se résume donc à une question de point de vue, de priorités ce qui explique évidemment le fait qu'elles soient facultatives. D'un point de vue personnel, je pense donc que le système actuel d'enseignement de ces langues est des plus judicieux, j'entends par là que cet apprentissage, facultatif, doit être choisi par l'étudiant, car c'est à chacun de décider s'il lui sera utile, voire nécessaire d'apprendre ou non ces dialectes. L'utilité de ces langues ne peut donc être affirmée ou réfutée puisqu'elle dépend uniquement d'un point de vue subjectif ou d'une nécessité. [...]
[...] Prenons comme exemple le latin, la plus étudiée de ces langues, qui n'est bien évidemment plus utilisée, tenir une conversation en latin est un exercice possible et réservé uniquement à une poignée d'individus. Puis, notons que l'apprentissage de ces langues, principalement enseignées au collège et au lycée, peut avoir comme effet de troubler les élèves, créant des confusions avec les langues vivantes puisque celles-ci sont généralement enseignées simultanément. Ainsi, il n'est pas rare, et il m'est arrivé de voir certains élèves employer des mots grecs ou latins alors qu'ils sont interrogés à l'oral lors d'un cours de langue vivante. [...]
[...] C'est le cas des médecins, qui possèdent évidemment des connaissances en latin puisque bon nombre de noms de maladie proviennent de cette langue, mais c'est également le cas des pharmaciens puisque les noms portés par les médicaments s'avèrent eux aussi issus de la langue latine. Les langues anciennes présentent donc pour certains, et par certains aspects un intérêt évident, indispensable et indéniable et leur utilité ne fait donc guère de doute. La réponse à la question de l'utilité de ces langues n'est donc pas établie puisqu'elle varie selon les cas, et il semble en effet normal que, suivant les personnes, leurs activités (ou futures activités) professionnelles, certains individus considèrent l'enseignement des langues mortes comme essentiel tandis que d'autres les trouveront désuètes. [...]
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