Croyances, anglais, plurilinguisme, traduction, communication
Le plurilinguisme, c'est le fait qu'une personne ou une communauté soit plurilingue, c'est-à-dire
qu'elle soit capable de comprendre et de s'exprimer dans plusieurs langues. C'est un fait, le
plurilinguisme existe. Pourtant, des idéologies normatives et autoritaires ont cherché à uniformiser
les sociétés et les humains par l'élimination de langues ou de jargons qualifiés comme impurs. Par
exemple en Occident, la Bible a représenté la perte du langage des animaux comme une punition et
l'existence de plusieurs langues également comme une punition afin d'entraver la compréhension
des hommes entre eux.
Les humains utilisent les ressources linguistiques pour communiquer, la communication étant le processus de production partagée de significations et sens communs motivés par des besoins existentiels ou identitaires. Il n'y a pas que la forme verbale (orale ou écrite) qui influe sur le processus de compréhension, il y a aussi le contexte (le lieu, le moment, les acteurs), le capital culturel des participants, le canal mimo-posturo-gestuel ainsi que les conventions discursives (pour les échanges oraux).
[...] Enfin il est nécessaire d'interpréter le discours d'arrivée par autrui afin de vérifier le bon fonctionnement de la traduction voulue. Un problème récurrent est que le traducteur soit parfois lui-même victime de ses connaissances (quantitativement et qualitativement généralement supérieures) sur les pratiques culturelles et codes linguistiques de la langue cible et qu'il en oublie de spécifier dans sa traduction tous les éléments nécessaires à la compréhension la plus exacte possible du lecteur qui n'a pas forcément le même bagage intellectuel/culturel. [...]
[...] Traduire dans une même langue n'est pas un processus si simple qu'il en a l'air. La richesse d'une langue est aussi due à son hétérogénéité interne et ses pratiques variées (argot, jargon, dialecte Les incompréhensions ou les mécompréhensions peuvent être beaucoup plus fréquentes entre deux usagers d'une même langue qu'entre usagers de langues différentes. Cela s'explique par le fait que l'éducation fait croire aux individus que leur langue est transparente et homogène, ce qui n'est relativement pas le cas de tous les pays. Processus de traduction. [...]
[...] Le spécialiste doit connaitre les règles transformationnelles pour arriver à une traduction la plus optimale possible. D'ailleurs pour cela, on note très souvent une augmentation du texte cible par rapport au texte source afin de développer plus de précision dans les substituants dans la traduction. Celle-ci n'e peut donc jamais être un idéal absolu. Le traducteur devrai choisir de privilégier la dénotation minimale ou relative, la connotation culturelle, les effets stylistiques, en fonction du bagage culturel connu du lecteur. Tout dépend des consignes que le traducteur aura reçu sur le style de traduction, par exemple d'un point de vue interculturel, la traduction ne vise pas l'assimilation de la différence culturelle du texte de départ et de son sens, mais à l'intégration du fond par un dépassement partiel mais suffisant des différences par le lecteur. [...]
[...] C'est un fait, le plurilinguisme existe. Pourtant, des idéologies normatives et autoritaires ont cherché à uniformiser les sociétés et les humains par l'élimination de langues ou de jargons qualifiés comme impurs. Par exemple en Occident la Bible a représenté la perte du langage des animaux comme une punition et l'existence de plusieurs langues également comme une punition afin d'entraver la compréhension des hommes entre eux. Les humains utilisent les ressources linguistiques pour communiquer, la communication étant le processus de production partagée de significations et sens communs motivés par des besoins existentiels ou identitaires. [...]
[...] Internet se voit de plus en plus devenir plurilingue, le nombre de sources écrites en mandarin ne cesse de croître, certaines langues mortes ou anciennes se voient également mises en visibilité croissante depuis ces dernières années. On note cependant une tendance au monolinguisme des anglophones de type L1. Ceux-ci ont une représentation très répandue selon laquelle l'anglais serait la langue de communication internationale et que le reste du globe qui serait plurilingue par besoin et comprend au moins dans l'anglais dans leur répertoire de langues utilisées. Cela engendre notamment l'instauration d'une certaine hiérarchie sociale des valeurs des langues. Cela se juge essentiellement sur l'évaluation des ressources linguistiques dont elles disposent. [...]
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