Des statistiques montrent que 96% de la population mondiale ne parle que 4% des langues existantes sur notre planète. Cet ensemble de textes nous alarme, en premier lieu, que d'ici cent ans, la moitié de la richesse linguistique de notre planète risque de disparaître. La majorité des textes nous informe ensuite sur les causes de cette crise linguistique. L'ensemble propose enfin des solutions afin de ralentir ce processus de disparitions des langues. Le problème de la sauvegarde de la diversité linguistique sur notre planète est alors posé.
[...] D'ici un siècle, si aucune solution n'est rapidement trouvée, plus de la moitié des langues existantes pourraient disparaitre sans ne laisser aucunes traces. Et cette tendance s'accélère. Le patrimoine linguistique s'éteint plus rapidement que la faune et la flore. Les langues majoritaires ont tendance à écraser les langues minoritaires ce qui présente ainsi un risque d'uniformisation menaçant l'espèce humaine. La diversité culturelle, et particulièrement la diversité linguistique, est nécessaire à la survie et au développement de l'humain. Une langue constitue, dans une majorité de cas, l'emblème d'une communauté. D'après certains Hommes prônant une langue universelle, la diversité culturelle serait une malédiction. [...]
[...] Le problème de la sauvegarde de la diversité linguistique sur notre planète est alors posé. Un constat : la crise linguistique Comme nous l'avons évoqué de la population mondiale ne parle que des langues. La majorité des langue, dont nous ne connaissons pas le nombre exact du fait de l'impossibilité de différencier langues, dialectes, patois et parler, est donc parlée par une minorité de la population. Cette minorité a malheureusement tendance à s'estomper. La quasi totalité des 230 langues parlées en Australie sont menacées au profit d'une langue majoritaire, l'anglais. [...]
[...] Les créoles antillais constituent un très bon exemple. Des africains et africaines venant de cultures très éloignées, réduit à l'esclavage, ont utilisé le vocabulaire du colonisateur (français, anglais . sans règles grammaticales précises afin de pouvoir communiquer entre eux. Ces parler deviennent alors des créoles en formant une grammaire propre dont on ne connais toujours pas précisément les origines. Des projets visant à recueillir des enregistrements des derniers locuteurs d'une langue ou du vocabulaire de langues menacées ont étés mis en place afin de ne pas perdre entièrement ce patrimoine linguistique. [...]
[...] Chaque Homme peut alors appartenir à plusieurs culture, à une culture dominante mais aussi à une culture minoritaire. Ainsi la diversité linguistique de notre planète est immense, mais la disparition de cette diversité est une réalité. Et c'est une réalité qui s'accélère. Nous avons vu que cette réalité est causée en grande partie par la pression des langues dominantes sur d'autres langues minoritaires. Cette crise peut être endiguée à condition d'avoir une volonté profonde de la part des gouvernements mais aussi, en premier lieu, des locuteurs de ces langues menacées. [...]
[...] Ces koïnes sont, peu à peu, devenues la langue maternelle de cet ensemble de locuteurs, causant ainsi la perte de ces dialectes. D'autres causes comme des catastrophes naturelles, des génocides ou encore l'impossibilité de retranscrire certains dialectes par l'informatique, à cause du refus de certains constructeurs d'implanter certains caractères dans leurs modèles, peuvent expliquer cette crise linguistique. Que faire alors pour sauver ce patrimoine culturelle ? III) Les remèdes à cette crise linguistique Un des remèdes trouvé face à la disparition de la richesse linguistique est la création de créoles. [...]
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