Sciences humaines et arts, discours politiques, identité locutive, allocutions discursives, identité politique, identité discursive, identité situationnelle
A-t-on affaire dans chaque discours à un enchevêtrement de trois identités, notamment politique, discursive (construite à l'aide de prise des modes de parole, de l'organisation énonciative du discours et du maniement des imaginaires socio-discursifs) et situationnelle, qui donne des instructions sur la façon de se comporter discursivement (permet de déterminer par avance l'identité sociale des partenaires de l'acte de l'échange verbal).
[...] A-t-on affaire dans chaque discours à un enchevêtrement de trois identités, notamment politique, discursive (construite à l'aide de prise des modes de parole, de l'organisation énonciative du discours et du maniement des imaginaires socio-discursifs) et situationnelle, qui donne des instructions sur la façon de se comporter discursivement (permet de déterminer par avance l'identité sociale des partenaires de l'acte de l'échange verbal). Pour pouvoir appréhender davantage ces notions, il faut noter que l'identité locutive dont dépend toute modalité est adaptable. Par conséquent, il va de soi que les allocutions discursives renferment soit une neutralité par rapport au dire, soit une distanciation, soit un engagement ou une démonstration. Cela va sans dire que la finalité du discours n'est aucunement unique. [...]
[...] Elle est, selon le cas, annoncée explicitement ou présumée. Les identités politiques sont affaires donc de trois constantes : soit, c'est le critère du contenu qui est valorisé, soit celui de la source de l'information, soit par contre celui de la diffusion médiatique de la production verbale qui est mis en vedette. Il est à noter en somme que: - toute entreprise politique repose sur un ensemble de présupposés, sur une représentation minimale du social donnant légitimité au sens et aux hypothèses de la recherche ; - l'affirmation d'un continuum entre l'individuel et le social conduit à la recherche d'un principe premier et déterminant de la réalité socio-politique, soit au niveau macroscopique (fonctionnalisme, structuralisme, etc.), soit au niveau microscopique (interactionnisme, ethnométhodologie, etc.) ; - toute étude explicative requiert une démarche préalable et concomitante d'interprétation, c'est-à-dire découvrir des hypothèses inexistantes ou bien chercher parmi les lois et les hypothèses disponibles celles correspondant le mieux au phénomène observé ; - l'interprétation fait nécessairement appel à des savoirs et à des régularités empiriques ou théoriques plus ou moins générales sans lesquelles, il est impossible de concevoir l'émergence de la moindre hypothèse. [...]
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