Concession, concession logique, valeur rectificative, concession argumentative, hypotaxe, parataxe, figure rhétorique, prétérition, proposition, dépendance, lien concessif, natures grammaticales, nuance, rectification, réfutation
La concession supporte différentes valeurs.
Elle peut être dite logique, lorsque la proposition B contredit la logique de la proposition A (par exemple, « Bien qu'il pleuve, il sort »). La place des deux propositions est libre. La concession logique peut engendrer un phénomène de polyphonie, en ce que le locuteur peut énoncer un aphorisme qui ne lui est pas propre. Elle est marquée par des connecteurs concessifs comme bien que, même si, quoique, malgré...
[...] La concession La concession supporte différentes valeurs. Elle peut être dite logique, lorsque la proposition B contredit la logique de la proposition A (par exemple, Bien qu'il pleuve, il sort La place des deux propositions est libre. La concession logique peut engendrer un phénomène de polyphonie, en ce que le locuteur peut énoncer un aphorisme qui ne lui est pas propre. Elle est marquée par des connecteurs concessifs comme bien que, même si, quoique, malgré . La concession peut être de valeur rectificative : elle présuppose que B est normalement associé à un non-A (par exemple, Vous pouvez tourner, encore que ce soit interdit). [...]
[...] Elle a un sens temporel mais aussi sens adversatif. Elle marque la discordance entre ce que l'on s'attend à trouver et ce que l'on trouve. L'ordre dans la phrase est le suivant : encore que B . La proposition subordonnée concessive peut être introduite par la locution conjonctive Nonobstant que . Elle apparait au XIIIème siècle : elle est la jonction de non + participe présent de obstare (qui signifie se tenir devant Cette subordonnée est introduite est au subjonctif. [...]
[...] Enfin, la phrase peut contenir un lien concessif seulement marqué par mais . La figure rhétorique de l'ante-occupation ou prétérition Elle se construit avec un verbe locutoire et toujours la conjonction de coordination mais . Cas où le locuteur est responsable de ce qu'il énonce au début de la concession : je sais bien que . mais . . Cas où la prise en charge reste indéfinie : il est vrai que . mais . , on sait bien que . [...]
[...] . Conclusion : La concession supporte plusieurs natures grammaticales. Implicite et explicite sont au cœur de l'étude de la concession. La concession peut participer du dialogue mondain dont les règles sont codifiées. Elle permet d'éviter les heurts violents : la concession est préférée aux affrontements. La concession favorise l'expression de la nuance, de la rectification, de la réfutation, qu'elles soient orales ou écrites. Elle participe donc de l'étayage de la pensée. Elle peut présupposer l'ironie ou l'attitude supérieure du locuteur. [...]
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