Fiche de vocabulaire type CAPES de lettres modernes du mot chevalier. Elle reprend comme il l'est demandé au CAPES pour l'ancien français l'étymologie du mot, les différents sens en ancien français ainsi que l'évolution jusqu'au français moderne. La fiche est entièrement rédigée et comprend des indices précis.
[...] L'adjectif chevaleresque nous vient de l'italien au XVIIème siècle. Il est d'abord utilisé pour désigner un genre littéraire, puis il remplace le terme médiéval de chevaleureux pour qualifier tout ce qui est propre à la chevalerie. Le terme cavalier quant à lui, nous vient de l'italien aussi. Il renvoie tout d'abord à un gentilhomme faisant profession d'armes. Au XVIIème siècle, le sens moral renvoie au naturel sans affection puis il dévie sur un sens à connotation péjoratif Ainsi l'adverbe cavalièrement »signifie que l'on effectue un acte grossièrement, avec impertinence. [...]
[...] Cet exercice repose sur des connaissances acquises au préalable. En s'appuyant sur des dictionnaires étymologiques mais aussi des dictionnaires d'ancien français comme ceux édités chez Larousse, il suffit de réaliser une fiche dont les grandes parties sont:l'étymologie, le sens en ancien français et pour finir l'évolution du mot jusqu'au français moderne. La réponse doit être entièrement rédigée et à la fin de celle-ci il ne faut pas oublier de préciser le sens du mot dans le texte que vous aurez en appui le jour de l'examen. [...]
[...] A la fin du Moyen-Âge, la chevalerie achève de se transformer. D'un côté, elle devient de plus en plus religieuse, d'où la création d'ordres chevaleresques religieux comme l'ordre du Temple dont le chef a les clefs du trésor, et l'ordre du Saint-Sépulcre. Dans une telle perspective, le port des armes se justifie comme auparavant par l'idée de service à la cause religieuse. De l'autre, elle devient de plus en plus courtoise, d'où le développement d'un idéal chevaleresque de raffinement des manières:l'essor de la bourgeoisie dans le domaine social, l'essor du mercenariat dans le domaine militaire, font que la chevalerie ne peut plus se définir, ni par le statut social, ni par la fonction militaire. [...]
[...] Il faut plutôt rechercher à l'ordre chevaleresque une origine germanique,les peuples germaniques ayant un mode de vie organisé essentiellement autour de la vie militaire. A l'origine, on appelle chevalier tout homme qui porte les armes. Le port des armes,extrêmement coûteuses, joue comme principe de distinction sociale. Pourtant tout chevalier n'est pas noble, et tout noble n'est pas chevalier:d'un côté, bien des chevaliers sont des hommes qui, pour s'être mis pendant de longues années au service d'un noble seigneur, sont promus chevaliers au terme de leur apprentissage; de l'autre,bien des nobles restent sans porter les armes, ne serait-ce que les religieux. [...]
[...] Le chevalier a pour fonction de protéger le peuple, mais il peut également en abuser. A l'époque féodale(X- XIIème siècle), la chevalerie est composée de jeunes hommes turbulents mis au service d'hommes de haut rang dont l'ambition est d'opposer leur pouvoir seigneurial au pouvoir royal. Ainsi le terme chevalerie peut désigner l'ordre des chevaliers(sens abstrait ),mais également l'exploit du chevalier(sens concret):ainsi l'expression fere chevalerie signifie s'illustrer dans l'action Le terme aventure désigne l'expérience chevaleresque par excellence, pleine de risque et d'inconnu. [...]
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