Nous proposons ici l'étude de l'ouvrage intitulé, Typologie de la syntaxe connective, et pour se faire nous allons exposer les thèses développées dans l'ouvrage, définir exactement les concepts utilisés et montrer comment est faite l'articulation des idées dans le texte. Ce livre est constitué de cinq grandes parties : - le cadre théorique, élément primordial pour toute recherche typologique, capable de fournir les réalités linguistiques et les données comparables et exploitables; - un chapitre présentant les travaux les plus importants concernant ce domaine au XXe siècle; - une partie où sera appliquée les propositions, énoncées avant, à l'analyse de onze langues ; - puis nous avons un chapitre où il est présenter une synthèse à but typologique ; - et enfin la dernière partie présente une bibliographie des ouvrages cités en note dans ce livre.
Cet ouvrage a été réalisé par quatorze chercheurs afin d'établir les tendances générales mais aussi les liens entre les procédés de syntaxe connective. Ils ont tout d'abord présenté chacun une des onze langues et ensuite ils ont procédé à l'élaboration d'une synthèse typologique afin de voir pour chacune de ces langues les liens entre les caractéristiques syntaxiques de chacune d'elles et les procédés de la syntaxe connective .
Nous allons donc ici étudier, dans le cadre d'une linguistique fonctionnelle, les prédicats ayant une visée à identifier ou qualifier une qualité, ceci dans le but d'établir une typologie de la syntaxe connective, donc nous aurons ici une présentation systématique des verbes qui jouent un rôle primordial dans l'attribution d'une qualité (désignés alors comme connectifs).
Cet ouvrage traitant de la syntaxe, il s'en va de soi que nous devons dès à présent rappeler que la syntaxe ici étudiée s'inscrit dans la lignée d'André Martinet ; c'est donc une syntaxe fonctionnelle qui vise à établir les relations entre monèmes, synthèmes ou parasynthèmes au sein d'un même énoncé. En linguistique fonctionnelle, on préfère le terme de monème à celui de morphème car il permet de prendre en compte les accidents morphologiques et donc de garantir le respect des faits langagiers.
[...] "Typologie de la syntaxe connective", de C. Clairis, C. Chamoreau, D. Costaquec et F. Guérin Nous proposons ici l'étude de l'ouvrage intitulé, Typologie de la syntaxe connective, et pour ce faire nous allons exposer les thèses développées dans l'ouvrage, définir exactement les concepts utilisés et montrer comment est faite l'articulation des idées dans le texte. Ce livre est constitué de cinq grandes parties : - le cadre théorique, élément primordial pour toute recherche typologique, capable de fournir les réalités linguistiques et les données comparables et exploitables; - un chapitre présentant les travaux les plus importants concernant ce domaine au XXe siècle; - une partie où sera appliquée les propositions, énoncées avant, à l'analyse de onze langues[1] ; - puis nous avons un chapitre où il est présenté une synthèse à but typologique ; - et enfin la dernière partie présente une bibliographie des ouvrages cités en note dans ce livre. [...]
[...] Ce processus n'appartient pas à la syntaxe connective attributive mais à une syntaxe connective d'existence ou de présentation. o Concept d'attribut : pour Martinet, il faudrait les appeler prédicatoides sans copules ou prédicats complexes. Cependant les auteurs de cet ouvrage préfèrent qualifier d'attribut une qualité à un élément par l'intermédiaire d'un verbe, comme dans il semble heureux l'adjectif «heureux» étant attribut. Cette fonction «attribut» est spécifique à certains verbes (verbes connectifs) qui impliquent la présence de deux éléments qui le déterminent syntaxiquement. [...]
[...] Ils peuvent être cependant utilisés en syntaxe connective pour attribuer une qualité. Seules quelques unités peuvent marquer la fonction attribut (c'est le cas de comme français) et sont rarement limitées à cet emploi et peuvent donc marquer d'autres fonctions Quelques compléments sur les différentes connexions La connexion directe La connexion par l'intermédiaire d'une unité spécifique non verbale Connexion par l'intermédiaire d'un verbe L'emploi connectif d'un verbe et l'emploi non connectif Nous distinguerons ici les éléments formels permettant d'établir cette différence d'emploi l'emploi connectif Nous pouvons donner plusieurs remarques : - le critère de changement de valence semble d'un maniement délicat, il apparaît souvent lié à un changement de sens du verbe. [...]
[...] Cela permet de prouver ou de localiser cette entité. Présentons ensuite des éléments de discussion : révisions des positions de Martinet & propositions o Le Prédicatoide sans copule : ce terme peut porter à confusion car il n'existe qu'un seul et même terme pour désigner la même réalité : Prédicatoide sans copule : «attribut d'objet (grammaire traditionnelle) comme dans je croyais Jean plus grand l'adjectif grand est alors désigné comme la prédicatoide sans copule avec Jean comme actualisateur du noyau central secondaire ; Prédicatoide= noyau central d'une proposition subordonnée. [...]
[...] En conclusion, nous pouvons dire qu'une fonction est la mise en rapport de deux ou plusieurs monèmes, son résultat va toujours dépendre du contexte (c'est-à-dire la valeur des monèmes qui assument la fonction) et son signifié est d'indiquer un type particulier d'opérations de mise en relation. o Zone d'influence du noyau central : deux zones, zone actancielle et zone circonstancielle, sont distinguées pour caractériser les différents types de fonctions introduisant les expansions (elles ont une proximité plus ou moins grande avec le noyau). La zone d'influence de la zone actancielle est requise par la valence du verbe. [...]
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