Quelle place accorder au corpus dans la construction d'une terminologie ? - Marie Calberg-Challot, Pierre Lerat, Christophe Roche (2009)

Thèmes abordés

Linguistique de la terminologie, corpus d'un terme, Marie Calberg-Challot, Pierre Lerat, Christophe Roche, Eugen Wüster, TAL Traitement Automatique des Langues, sémantique, sémiologie

Résumé du document

L'objectif de cet article est de s'interroger sur la valeur et l'importance du corpus dans la construction d'une terminologie, sachant que la terminologie fait désormais bon ménage avec le corpus. En utilisant une technique d'approche qui implique toutes les disciplines, pour pouvoir apporter une réponse à cette interrogation, les trois auteurs cités en supra commencent par fournir un éclairage terminologique aux mots « terme » et « concept » à travers une analyse diachronique.

Extraits

[...] Cette situation donne faveur aux réunions et colloques réalisés et fait l'objet de publication de revues spécialisées entre autres le numéro 43-I de la revue TAL.5 Les entreprises ont également ensuite manifesté leur soif de données terminologiques si bien que l'outil appelé GED ou Gestion électronique de documents a été mis en place pour y gérer une documentation importante. Parallèlement, cette situation est une occasion de lier un autre domaine de l'informatique. Il est question de « l'ingénierie de connaissances »6. Cette dernière aidera l'homme dans sa capacité de raisonner dans le milieu professionnel. [...]

[...] Quelle place accorder au corpus dans la construction d'une terminologie ? - Marie Calberg-Challot, Pierre Lerat, Christophe Roche (2009) I. Présentation de l'article Lien : https://hal.science/hal-00675207 Titre : Quelle place accorder au corpus dans la construction d'une terminologie ? Auteurs : Marie Calberg-Challot, Pierre Lerat, Christophe Roche Année d'édition : 2009 Lieux : France, Annecy II. Justification du choix Nous pouvons nous apercevoir dans le domaine de la linguistique et celui de la lexicographie que le concept du corpus est de plus en plus parlé. Il fait l'objet de démarches d'analyses quasi-exhaustives malgré son incompatibilité initiale avec la terminologie. [...]

[...] Point de vue personnel L'idée de vouloir valoriser le corpus dans la construction d'une terminologie rejoint l'évolution des travaux menés par les terminologues experts à savoir Wüster3. Avec le développement de nouveaux paramètres, donnant l'opportunité au corpus de constituer une terminologie, une autre branche, la linguistique s'est même rapprochée de la terminologie. Grâce à ce rapprochement, on peut aisément accéder au corpus ainsi que les outils pour les interroger. Nous pouvons par exemple interroger la linguistique par le moyen des outils du corpus, dans divers secteurs. [...]

[...] Fait-il partie intégrante du corpus ou sa terminologie se situe-t-il en dehors de ce même corpus ? Ce qui amène les trois auteurs à dissocier et à distinguer deus étendues de la terminologie : l'étendue conceptuelle et l'étendue linguistique. De cette tentative de distinction, ils font ressortir des acceptions formelles et des acceptions linguistiques contenant chacune des informations d'ordre conceptuel et descriptif. La somme des données obtenues par le biais des informations définitoires proposées par la dichotomie formelle/linguistique oriente les auteurs à engager la notion d'onto terminologie « dont le système notionnel est une ontologie formelle ». [...]

[...] Résumé du contenu L'objectif de cet article est de s'interroger sur la valeur et l'importance du corpus dans la construction d'une terminologie sachant que la terminologie fait désormais bon ménage avec le corpus. En utilisant une technique d'approche qui implique toutes les disciplines, pour pouvoir apporter une réponse à cette interrogation, les trois auteurs cités en supra commencent par fournir un éclairage terminologique aux mots « terme » et « concept » à travers un une analyse diachronique. La définition apportée par le célèbre vocabulaire de l'Organon scolastique permet de comprendre que le terme « désigne ce qui délimite une proposition, comme le point limite de la ligne. » (Cassin, 2004 : 1284)1. [...]