La Peau de chagrin, Balzac, roman, condition humaine, désir, classe sociale, Grand oral
In fine, à première vue, la condition humaine renvoie à un triptyque de choix. Au début du livre, le commerçant évoque avec Valentin le grand secret de la vie humaine. Il se compose de trois mots que Balzac écrit en majuscules : vouloir, pouvoir et savoir. La volonté nous consume, le pouvoir nous détruit et la connaissance nous apaise.
[...] La rencontre avec les amis, p.84 à 93 Le talisman semble faire effet immédiatement. A peine sorti, le hasard fait que les trois amis dont Emile Blondet recherchaient Raphaël pour l'emmener à une fête organisée par un homme riche du nom de Taillefer qui s'est engagé à fonder un nouveau journal d'opposition à la monarchie de Juillet de Louis Philippe en 1830. Ce sont de jeunes gens, écrivains et bourgeois avec des émoluments importants, un train de vie confortable et une position enviée par Raphaël. [...]
[...] La Peau de chagrin - Honoré de Balzac (1831) - Analyse linéaire I. Incipit, pages 21 à 36 Vers la fin du mois d'octobre de l'année 1830 à Paris, un jeune inconnu (Raphaël de Valentin) est un jeune homme originaire de province qui a des envies suicidaires et qui envisage de se jeter dans la Seine. Cependant, avant de le faire, il entre dans un casino aux couleurs vives et perd sa dernière pièce d'or devant un personnel ravi. Au comble du désespoir, il semble déterminé à passer à l'acte. [...]
[...] La fête est si somptueuse qu'elle paraît irréelle. Le souhait du jeune homme semble s'être produit. Les notions d'« énergie et destruction » correspondent ici aux faces ambivalentes du talisman. Répondant à la fois aux désirs de son propriétaire, il aspire sa vie en échange sans toutefois lui apporter une entière satisfaction. Le talisman peut se rapporter aux écrits du vitalisme. Il représente physiquement la force vitale de son propriétaire et se réduit à chaque exercice de volonté. Le marchand tente d'avertir Valentin que la solution la plus sage n'est pas d'exercer sa volonté ou d'assurer son pouvoir, mais de développer son esprit. [...]
[...] Il se compose de trois mots que Balzac écrit en majuscules : VOULOIR, POUVOIR et SAVOIR. La volonté nous consume, le pouvoir nous détruit et la connaissance nous apaise. Ces trois concepts constituent le fondement philosophique du roman. Cette partie insiste sur le désir de l'individu pour parvenir à exister dans la société. Raphaël se laisse bientôt emporter par les excès matériels et les mauvaises priorités. Le désir de statut social de Raphaël est un exemple de cet excès. Ses amis ou Foedora symbolisent les plaisirs frivoles de la haute société. Il insiste sur l'influence destructrice de la société et de la richesse. On sent déjà que Raphaël court à sa perte face à un symbole de prétention sociale qui lui échappe. [...]
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