L’invention du cunéiforme, Glassner J.J., écriture cunéiforme, pictographie, assyriologie
Historien français, Jean Jacques Glassner est né en 1944 à Bischwiller (Alsace). Pendant ses études à l'Université Paris I, il se consacre à l'assyriologie, et devient un spécialiste du monde mésopotamien et de l'écriture cunéiforme. Il enseignera aux universités de Genève, de Poitiers,
de Strasbourg, de Jérusalem.
Deux courants s'affrontent sur les origines de l'écriture, pour certains, elle serait le fruit d'un long développement, pour d'autres, elle serait apparue d'un coup avec l'apparition du signe. Le système primaire de l'écriture s'est développé sur une base visuelle avec des images d'objets ou d'être vivant, ces pictogrammes sont l'émergence de l'écriture mésopotamienne. L'écriture pictographique voit un changement lorsque les textes sont ponctués de phonétisme, les scribes optent pour des signes plus abstraits cet évolution donne lieu à
l'écriture cunéiforme.
[...] Les idées concernant la pictographie résultent de l'absence d'études sérieuse à son sujet. C. Severi a alors analysé dans un travail de terrain des tribus vivant sur les côtes atlantiques du Panama (tribu cuna). Ces tribus portent deux sortent de savoirs : un inné et l'autre appris. La pictographie est apprise dans le cadre d'actions rituelles à accomplir en public, les dessins sont rudimentaires mais ils sont soumis à des contraintes strictes en raison d'un grand nombre de critères classificatoires. [...]
[...] Schmandt-Besserat regroupe les artefacts et en constitue un classement raisonné qui permet de mètre en relief un systèmes de signes. L'ensemble est réunit dans une typologie 2 M1 Histoire ABAD Elodie Fiche de Lecture Ecriture et Oralité détaillée, les jetons sont classés en 16 types eux-mêmes subdivisés en 492 sous-types J.J Glassner démontre des lacunes dans cette typologie , à savoir que 14% des objets ne sont pas en argiles mais en pierre et ne peuvent donc pas être ranger dans la même catégorie, les indications chronologiques sont insuffisante voir nul. [...]
[...] Il enseignera aux universités de Genève, de Poitiers, de Strasbourg, de Jérusalem. Professeur à l'EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, il est également directeur de recherche au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) où il y dirige l'Unité d'archéologies et sciences de l'Antiquité à Nanterre. Il enseigne également à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS). Il est l'auteur de près de deux cents articles et ouvrages, et en 2006 parait sous sa direction la version française du Dictionnaire archéologique de la Bible (Hazan, Paris). [...]
[...] Les sémioticiens s'accordent tous sur un point, c'est l'importance de la métonymie (opération linguistique et cognitive qui a essentiellement une fonction référentielle) dans les procédures qui conduisent à l'écritures et sur son importance fondamental dans la polysémie des signes graphiques. Résumé du chapitre IV : Les idées reçues : l'origine comptable de l'écriture cunéiforme Le chapitre IV s'appuie en partie sur la thèse de D. SchmandtBesserat et conteste la théorie pictographique préférant puiser dans celle du calcul et de la pratique commerciale. La genèse de l'écriture mésopotamienne serait donc issue des techniques comptables. [...]
[...] L'INVENTION DU CUNÉIFORME DE J.J GLASSNER. Référence : Lieu de consultation : GLASSNER J.J, Ecrire à Sumer. L'invention du cunéiforme, édition du Seuil, Paris pages. Emprunté à la Bibliothèque des Tanneurs (Magasin inventaire : XA 9622. Lu le 2 Janvier 2013. Date de lecture : Auteur : Historien français, Jean Jacques Glassner est né en 1944 à Bischwiller (Alsace). Pendant ses études à l'Université Paris il se consacre à l'assyriologie, et devient un spécialiste du monde mésopotamien et de l'écriture cunéiforme. [...]
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