Mathieu Guidère, traductologie, scène linguistique, langue, traduction, diversité linguistique, traductologie théorique, épistémologie générale, phénomène traductionnel
Dans un monde de plus en plus globalisé, la maîtrise de la langue va au-delà de la seule dimension culturelle ou identitaire. Mathieu Guidère l'a très bien compris. Lui qui fit son entrée sur la scène linguistique et académique française au début des années 90' se révèle être un linguiste de premier plan. Après avoir réussi le diplôme d'agrégations, il enseignera en tant que Maître de Conférence à l'Université de Lyon de 1998 à 2003. Il occupera d'autres postes prestigieux, les uns comme les autres. En effet, après la fatidique date du 11 septembre 2001, le gouvernement français l'engage pour son expertise en la matière à l'école militaire de Saint-Cyr, compte tenu de son expertise entre le monde arabe et l'Occident. Il a grandi au Moyen-Orient, a reçu une formation trilingue : arabe, anglais et en français. Ce qui en a fait un produit polyglotte. À Saint-Cyr, il y travaille dans un contexte qui mélange linguistique et géopolitique. Enseignant de rang magistral, il occupe une chaire à l'Université de Paris en cumule avec la direction de l'Institut National de la Santé. Il est par ailleurs fondateur d'une ONG dénommée Médiateurs Internationaux Multilingues.
[...] Aussi l'expansion des outils logiciels pour faciliter la traduction humaine dans des situations impliquant deux ou plusieurs langues. Le concept inaugural de ce chapitre est : « l'industrie de la langue » renvoyant à une réalité économique centrée sur activités ayant pour leviers la langue. C'est un domaine dédié aux avancées en matière de traitement, de gestion ou encore de compréhension du langage autant écrit qu'oral. Aussi, on retrouve la notion de « mémoire de traduction » qui peut être défini comme la somme des textes traduis et classés de sorte à faciliter la compréhension dans un sens équivalent pour éviter la tâche ardue de recherche d'où la notion de mémoire. [...]
[...] » Ensuite il évoque la « théorie du Skopos » (qui est issus du même mot grec qui signifie la visée, le but ou la finalité) fondée par Hans Vermeer. Elle opère sur la même conceptuelle que la théorie de l'action car son objet ce sont les textes pragmatiques. Il souligne à cet effet : « Vermeer (1978) est parti du postulat que les méthodes et les stratégies de traduction sont déterminées essentiellement par le but ou la finalité du texte à traduire. La traduction se fait, par conséquent, en fonction du Skopos. D'où le qualificatif de « fonctionnelle » accolé à cette théorie. [...]
[...] Ainsi que les principes sous-jacents de la traduction. Cette troisième question vise les trois éléments qui interviennent dans la praxis de la traduction à savoir : le texte source, le traducteur et le texte traduit. La quatrième question posée par l'auteur vise à spécifier la fonction du traducteur selon qu'on est en théorie ou en pratique. Il doit être capable de prendre en compte le contexte du texte de départ et de le convertir avec les à priori de la langue d'arrivée. [...]
[...] Ainsi les deux termes traduire et traduction se réfèrent à des réalités qui sont dynamiques et différentes. Ainsi on peut traduire de l'écriture vers l'oraliture en utilisant plusieurs canaux linguistiques et un moyen technologique. Dans ce contexte, il apparaît clairement que définir le processus n'est pas une mince affaire. La définition évolue selon les moyens d'une époque, les besoins et les usages. On parle ainsi de modulation pour désigner le processus mental précédent l'acte de traduire. Ce qui fait que chaque type de traduction implique des principes distincts des autres types de traduction. [...]
[...] En conclusion, la traductologie appliquée a élargi ses champs d'application pour inclure divers médias de l'information et de la communication. Les spécialistes de ce domaine travaillent donc dans des industries de la langue en utilisant des outils technolinguistiques, mais l'automatisation complète de la traduction reste un objectif difficile à atteindre en raison de la complexité linguistique et culturelle de cette tâche. Le dixième et ultime chapitre de l'ouvrage a pour titre : La traduction automatique (T.A) et débute par un rappel de l'histoire de cette discipline de la traduction. [...]
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