Les langues indo-européennes sont issues d'une famille ayant une origine commune. En effet, dans son ouvrage L'Enigme Indo-Européen, l'archéologue Colin Renfrew évoque cette origine commune aux langues d'aujourd'hui comme le français ou l'anglais.
Ainsi, dans cette fiche de lecture, nous allons voir comment l'auteur a réussi a démontré l'origine commune entre les langues indo-européennes de notre époque.
Ce brillant archéologue a commencé sa formation en étudiant les sciences naturelles et l'archéologie a l'Université de Cambridge. Il a également participé à plusieurs fouilles archéologiques en Grèce, dans les Cyclades notamment. Aujourd'hui, il enseigne à l'Université de Cambridge, où il dirige le département d'archéologie.
Dans cette première partie de son étude, l'auteur s'interroge sur comment définir l'existence d'une langue première, et que de cette langue, à travers le temps, nous arrivions à nos langues.
Il commence par évoquer l'archéologie comme une source très fiable. En effet, quelle source peut être plus fiable que ce témoin direct du passé. De plus, avec les récentes découvertes scientifiques pour dater des objets du passé son tellement efficace que une erreur est infime. Ainsi, pour l'auteur, ces témoins sont des traces fiables et très importantes pour son étude.
Puis, l'auteur remet en cause l'une des hypothèses les plus médiatiques sur cette langue Indo-Européenne. En effet, il commence son étude en évoquant Sir William Jones, qui a montré que les langues actuelles proviendraient d'une langue ancienne. Pour cela, il étudia le sanscrit, le latin et le grec qui sont des langues mortes. Puis le celtique et le gothique, qui sont des langues du grand nord. Enfin, il étudia l'iranien ancien qui est une langue persane. Il remarqua de nombreuses similitudes, ce qui lui donna la légitimité d'une origine commune à toutes ses langues.
[...] Ce dernier permit aussi la lecture du babylonien et des langues assyriennes apparentées (langues différentes du vieux perse, mais écrites elles aussi en cunéiforme). Le vieux Perse est l'ancêtre du persan moderne comme le latin l'est pour le français et l'italien. Puis l'auteur s'intéresse à une langue qui a totalement disparu aujourd'hui, et qui se serait trouvée au Nord de la Syrie. Il s'agit de l'Hittite. Grâce à l'archéologie, l'auteur va pouvoir montrer que ce peuple a réellement existé. En effet, la découverte de tablettes en écrit cunéiforme en babylonien, puis la découverte d'une langue Arzawa, rebaptisée Hittite, va intriguer les savants. [...]
[...] Les hymnes du Rig-Veda sont les plus anciennes traces d'indien connues. La langue qui s'y trouve est désignée sous le nom de sanscrit védique. Ces textes ont été rédigés longtemps après leur création et ont été donc avant transmis de façon orale. Sur des preuves linguistiques, on les fait dater de -1200, mais ils pourraient être plus anciens. Ces hymnes sont généralement dédiés à des divinités dont Indra, Agni, Varuna, Mitra, Surya, les Asvin et les Marut. Puis l'auteur évoque les habitants de la vallée de l'Indus. [...]
[...] Enfin, l'auteur s'attarde sur le nomadisme pastoral. L'emploi du cheval comme bête de somme permit avant tout le développement du pastoralisme nomade sur de plus grandes distances. Mais ce cheval a pu également servir de monture afin de déplacer plus rapidement les populations. Mais l'auteur se heurte au fait que le cheval comme monture n'a pu avoir lieu avant le deuxième millénaire avant Jésus-Christ, car aucune preuve ne permet de certifier l'emploi du cheval avant. Chapitre VII : Les premières dispersions linguistiques en Europe Pour l'auteur, il existe une explication plausible de la présence dans presque toute l'Europe de langues apparentées. [...]
[...] Cette culture du mésolithique située entre la Volga et les fleuves de l'Oural se distingue par la domestication précoce du cheval. La mobilité ainsi gagnée aurait créé des groupes de cavaliers combattants, et aurait conduit à des formes de société dites «patriarcales». Entre -4500 et -3000, les Indo- européens, ce «peuple de cavaliers», auraient pénétré en plusieurs vagues successives dans la région du Dniepr, l'Ouest de l'Ukraine et la Moldavie. D'après cette scientifique, le berceau de la langue indo-européenne se situerait dans les steppes de la Russie méridionale. [...]
[...] Souvent bilingues, ils étaient essentiellement des traductions du sanscrit. Il s'agissait en en fait de deux langues différentes : le tokharien A (ou tourfanien) et le tokharien B (ou koutchéen). Ce sont des langues indo-européennes formant un sous-groupe supplémentaire. Les locuteurs de ces langues avaient certainement des liens avec les Chinois et c'est une simple hypothèse que fait l'auteur, mais on pourrait voir en eux les futurs Huns que l'on retrouve un peu plus à l'Ouest. Puis l'auteur évoque les langues européennes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture