Sciences humaines et arts, Politiques européennes des langues, langues majoritaires, langues minoritaires, langue officielle, planification linguistique, plurilinguisme, quebec, loi Toubon, graphie, lexique, normativisation, Cécile Canut
Majoritaire et minoritaire sont des qualificatifs qui désignent le nombre d'individus qui parlent ces langues. Il s'agit d'un critère descriptif et non d'un statut officiel. Une langue officielle peut être une langue minoritaire. Les statuts officiels donnent des fonctions particulières aux langues et des droits. Une langue qui n'est pas reconnue est une langue qui n'est pas soutenue politiquement. Une langue n'est jamais majoritaire/minoritaire, elle est toujours majoritaire/minoritaire dans un pays donné.
[...] Il y a eu une vraie volonté politique de soutenir les revendications de la population. Des lois linguistiques ont petit à petit favorisé les francophones. Le français est devenu la seule langue officielle du Québec en 1977 (loi 101). Le français a un statut nouveau en tant que statut unique. Bien que le Québec soit une société multilingue et multiculturelle, il faut qu'elle soit unie autour du français. Des institutions ont été créées pour travailler sur la langue. Jusque dans les années 80, il n'y avait pas d'universités en dehors de Montréal. [...]
[...] La planification linguistique réunit les actions d'intervention et l'application des objectifs définis par les énoncés de politique linguistique. Ex. : l'Islandais. Après l'indépendance de l'Islande, l'islandais a la possibilité de devenir la langue officielle. La forme, la structure de la langue ne lui permettent pas de remplir cette fonction officielle (pas assez de mots pour être la langue de la diplomatie). Ce qui a été mis en œuvre pour que l'islandais occupe son statut a été de créer de nouveaux termes, de le moderniser. [...]
[...] Les principales interventions d'une planification linguistique sur la structure d'une langue et/ou sur le statut des langues. Ces interventions sont souvent complémentaires. L'aménagement linguistique est l'hyperonyme de l'aménagement de la langue et des politiques qui donnent un statut spécifique à la langue. Étude de cas : Québec Deux langues officielles au Canada : le français et l'anglais. Chaque province a le pouvoir de décider quelle sera pour elle sa/ses langues officielles. Jusqu'en 1977, au Québec il y avait deux langues officielles : le français et l'anglais. [...]
[...] Les instances de socialisation jouaient le rôle de mélangeur ethnique. L`ouverture au libre-échange a exacerbé les tensions des communautés, on favorisait une surexploitation ouvrière (on est plus ouvrier, cadre . on est d'une certaine ethnie). Cette appartenance ethnique sert à masquer les inégalités économique et politique. Volet juridique en matière de plurilinguisme Les politiques linguistiques s'appuient sur le principe de personnalité et/ou de territorialité : Principe de personnalité : donne un droit à l'individu, à la personne, et ce peu importe où il se trouve sur un territoire circonscrit. [...]
[...] On peut intervenir sur une langue pour la moderniser, l'épurer . Quand on standardise une variété, c'est pour la rendre apte à produire des fonctions (langue des médias, langue de diffusion). Les actions sur le rapport entre langues On peut faire des aménagements en donnant un statut particulier à une langue. En donnant un statut officiel du français au Québec, on a changé le rapport de force entre les langues, il est plus équilibré. Pour changer ce rapport de force, l'action la plus connue est de donner un statut officiel à une langue, on peut également donner à une langue le statut de langue nationale, langue régionale . [...]
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