Système LMD
Dans quelles mesures les procédés discursifs et les compétences langagières à l'oral en français académique chez les étudiants en Algérie permettent d'analyser les discours et les processus didactiques mis en œuvre depuis l'implémentation du système LMD en Algérie en 2004 ?
[...] ) relèvent d'abord d'une insuffisance de moyens didactiques, dans la mise en œuvre de l'enseignement de l'oral en licence de FLE» (2014, p.216). Malgré ce constat, il faudrait reconnaître que les problèmes cités par l'auteur sont plus « ancrés» et plus généraux qu'à l'université. En effet, toujours selon Mancer-Ouldelali, les difficultés « sont surtout le résultat d'un enseignement ancien qui remonte aux années antérieures à la première année de licence de français. C'est donc d'un ensemble d'habitudes langagières déficientes que l'école fondamentale n'a pu régler» (ibid). [...]
[...] De fait, nous pouvons maintenant nous demander pourquoi un tel système a-t-il été institué en Algérie ? Selon N. Mancer-Ouldenali, ce nouveau mode d'enseignement a pour objectif d'améliorer la qualité de l'enseignement universitaire et de s'ouvrir à la mondialisation. Cette mise en pratique du système LMD vise un objectif capital : faire acquérir aux étudiants une compétence de communication, les amener à s'exprimer aussi spontanément que possible, le plus « correctement » possible avec un lexique approprié à la situation (2014, p. [...]
[...] Au final, la majorité des étudiants n'ont pas de problème de compréhension bien au contraire. En effet, le problème est davantage de l'ordre de la production, c'est-à-dire dans le fait qu'ils ont du mal à parler. Malgré tout, et nous avons commencé à en parler tout le long de cet article, c'est l'importance donnée à la façon dont les étudiants perçoivent les outils didactiques formalisés par leur université. Dans cette optique, plus de 68.52% des étudiant(e)s interrogés n'ont aucune idée quant aux outils proposés par l'université pour perfectionner la pratique. [...]
[...] En ce sens, nous distinguerons dans un premier temps les déterminismes sociaux qui peuvent interférer selon l'origine sociale des étudiants puis, nous aborderons la place de l'arabe en tant que langue maternelle. Ensuite, dans un autre grand moment de cette seconde partie, nous parlerons de l'environnement de l'université comme lieu formel de la pratique, tout comme la socialisation des étudiants qui aura une incidence sur leur pratique langagière. Enfin, nous mentionnerons les pratiques didactiques qui permettent d'améliorer les compétences des étudiants sans omettre de parler des problèmes propres à l'université. [...]
[...] Le langage exprimé étant le reflet de sa culture et de sa société. En ce sens, le courant structuraliste en anthropologie, avec Claude Lévi-Strauss comme « chef de file », a montré comment le langage pouvait être une structure, quasi-inconsciente, d'une culture. Ainsi, l'apprentissage d'une langue étrangère doit être vu comme une finalité. A. Latreche en distingue deux. Selon lui, « la première finalité de l'enseignement d'une langue étrangère consiste à munir l'apprenant d'une compétence linguistique, c'est-à-dire, des savoirs et connaissances en grammaire, lexique, phonologique et sémantique etc., qu'un apprenant devra avoir comme acquis, puis, en mesurer à travers une évaluation, le degré de l'assimilation des savoirs par l'apprenant. [...]
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