La question de la culture, à l'heure où certains s'interrogent sur la définition même d'une « culture véritable », reste un enjeu majeur de la formation.
[...] [C'est] une sécurité de s'y soumettre sans forcément analyser et comprendre". Mais, la dynamique inverse est également possible et démontrée par les chercheurs : le manuel peut être rejeté par le corps enseignant. A partir de ce moment-là, le professeur décide plutôt de construire son cours en fonction des ressources qu'il possède, y compris les ressources humaines. Les enseignants de FLE ont une posture particulière car ils réclament leur autonomie dans le rapport au manuel. En témoigne cet extrait : Le manuel de FLE était sinon mort, du moins bien malade ; et il fut contesté, mis en concurrence avec dʼautres supports inaugurant dʼautres approches, techniques, voire technologies dʼapprentissage. [...]
[...] Il y a une claire conscience des nouveaux objectifs pédagogiques (qui découlent de la méthode). En effet, apprendre une langue étrangère - dans le cadre du FLE, du FLS, ou autre - n'est pas une accumulation de compétences car c'est avant-tout de savoir communiquer. Prise de position personnelle Si l'on reprend les thématiques abordées dans les deux articles, cela permet de faire naître une réflexion beaucoup plus personnelle. En effet, cela s'adresse sans doute à la future enseignante de FLE que je pourrais être demain. [...]
[...] D'autre part, dans l'article "Le manuel est mort, vive le manuel on note une claire dimension d'adaptation du manuel. Comme l'explique les auteurs, "toute activité d'enseignement est le produit d'une évolution historique et d'un contexte social" (p. 452). Le manuel se doit donc d'être envisagé dans le temps et adapté à l'époque dans laquelle évoluent les acteurs. Il est également expliqué que sur un plan strictement sociologique, le manuel résulte d'un produit d'une culture, et par-là, de l'adaptation à cette culture même. [...]
[...] Elle concerne aussi le point de vue apporté par les autres auteurs (article 2). En effet, elle passe d'abord par une phase d'adaptation et ils doivent "apprendre à s'adapter", comme l'explique le linguiste dans la conclusion de son article. Cet effort d'adaptation est nécessaire lorsque l'on veut enseigner une langue étrangère, et d'autant plus fondamental si le public est constitué d'élèves allophones. Mais plus que de s'adapter aux élèves à qui il enseigne, le professeur doit également adapter ses supports. [...]
[...] Cela leur permet de pouvoir envisager la pédagogie comme bon leur semble et de proposer des parcours pédagogiques ciblés à leurs élèves. Mais ces deux articles ont également permis de pouvoir faire naître une réflexion, beaucoup plus personnelle cette fois-ci. Il est évident qu'enseigner le FLE (ou le FLS) réponse sur un co-échange. Cet apprentissage s'inscrit alors dans une démarche de co-projet de construction, et de "communic'action". L'institution ne doit pas être vu comme un carcan mais plutôt comme un cadre qu'il faut maîtriser. [...]
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