Pour travailler sur ce dossier, nous avons tout d'abord consulté la plateforme Internet Divnova. Nous avons ensuite lu des documents issus de plusieurs sites Internet traitant de variations phonétiques. Enfin, nous avons consulté le site Internet de l'émission « les Guignols de l'info ».
Nous avons choisi de travailler sur « les Guignols de l'info » car tout d'abord nous avions dans l'idée d'étudier les variations de langage selon le statut des personnes. Ensuite, cette émission nous permettait d'entendre dans une seule émission des hommes politiques, des sportifs, … Enfin, nous trouvions que les guignols de l'info permettaient de voir plus facilement les variations puisqu'en étant caricaturées, elles étaient plus visibles.
Notre problématique est la suivante : « quels types de variations phonétiques peut-on observer selon le statut social des personnalités caricaturées ? »
Dans un premier temps, nous développerons notre sujet. Nous présenterons tout d'abord la nature et la contextualisation du corpus. Ensuite, nous classerons les données que nous avons recueillies et nous les analyserons. Enfin, nous conclurons.
[...] Ces données sont issues du registre familier et sont parfois vulgaires. Dans l'annexe Marc-Olivier Fogiel dit t'as les boules (quatre fois), un journaliste pourri comme toi les noirs i(ls) puent et t'es nul Patrick Poivre d'Arvor répond je m'en fous Dans l'annexe Tony Parker dit j'm'en bats les couilles c'est la galère et je balance des gros mots Enfin, dans l'annexe Ben Laden dit un naze un bourricot Moussaoui il nous fout la honte et conneries sur conneries Analyse des données recueillies D'après notre étude, nous pouvons voir que les variations les plus péjoratives, c'est-à-dire le e muet, l'assimilation, la simplification des groupes consonantiques, certains emprunts et les phrases du registre vulgaire se retrouvent pour les mêmes personnalités caricaturées. [...]
[...] C'est une situation de communication formelle, le journaliste est écouté par beaucoup de personnes, c'est pour cela qu'il fait la liaison. La simplification des groupes consonantiques est également faite par les mêmes personnalités qui éludaient le e Marc-Olivier Fogiel et Tony Parker. Une fois encore, ils parlent assez rapidement et dans un registre familier, ce qui favorise ces simplifications. Ces deux personnalités partagent également l'utilisation des emprunts. Tony Parker, en tant que représentant des jeunes, utilise une expression souvent utilisée par eux: c'est mon kiffe L'utilisation de ces emprunts familiarise la conversation. [...]
[...] Il a été renversé lors de l'invasion de l'Irak en 2003, entre autres par les États-Uunis et le Royaume-Uni. Son règne à la tête du pays a été extrêmement violent, de nombreux gouvernements et Organisations non gouvernementales (ONG) l'accusent de crimes de guerre, meurtres, crimes contre l'humanité et de génocide envers les kurdes. Tony Parker est né le 17 mai 1982 à Bruges (Belgique), d'un père américain et d'une mère néerlandaise. C'est un joueur de basket-ball professionnel français, évoluant aux Etats-Unis. [...]
[...] Dans la langue courante, nous essayons d'éviter les syllabes lourdes c'est-à-dire, en français, contenant trois consonnes ou plus. L'allègement que subit la syllabe lourde quand elle contient une liquide est audible dans les groupes où cette liquide est précédée d'une occlusive . Une consonne liquide n'est pas une semi-voyelle car elle ne correspond pas phonétiquement à une voyelle. Le e muet est plus souvent éliminé quand le locuteur parle vite et dans un registre familier. Ici, Marc-Olivier Fogiel, jeune présentateur, est montré comme quelqu'un de bête et qui se moque du journaliste Patrick Poivre d'Arvor qui est son aîné. [...]
[...] Enfin, Oussama Ben Laden. Originaire du Yémen, né le 10 mars 1957 à Riyad. Il est le chef et fondateur du réseau terroriste Al-Qaida. Il est, de 2001 à aujourd'hui, la personne la plus recherchée au monde. Classement des données recueillies Nous avons recueilli les données concernant les variations phonétiques de notre corpus. Tout d'abord, le e muet. Par exemple, dans l'annexe Alain Prost, élude plusieurs e lorsqu'il prononce c'était (c' tait) ; le temps temps) ; devant (d(e)vant). [...]
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