Attiré par le paradoxe du trou noir et par le langage sophistiqué, tout cela m'a dirigé vers un poème polysémique dans lequel les situations suggèrent un érotisme certain.
Concernant les significations concomitantes, la revue internet Lexis propose cette remarque :
« Les lexicographes savent à quel point il est difficile de dire combien un mot a de sens, quels sont ces sens, où s'arrête un sens et où commence un autre. En fait, on ne pourrait répondre à ces questions que si l'on s'entendait sur ce qu'est le « sens » et ce qu'est un « sens » – ce qui est loin d'être le cas. […] Les principaux auteurs de travaux récents [spécialistes de sémantique cognitive, linguistes de corpus et lexicographes] aboutissent à des conclusions sur lesquelles tout le monde semble s'entendre :
- l'ambiguïté n'existe pas, ou guère, en discours, pour l'humain, qui peut presque toujours désambiguïser le contenu informatif en fonction des éléments du contexte, mais elle existe pour la machine ;
- il n'existe aucun moyen simple d'identifier les différents sens d'un mot. »
Divers registres et niveaux semblent sourdre à la lecture de cette épopée rimée, comme si les mots parlaient à la place du lecteur.
[...] Les mots convulsion, spasme et fantasme sont rattachés à l'imaginaire érotique tandis que les termes paradoxe, chiasme, pléonasme et oxymore se rapportent à l'étude du langage. Les mots cosmogonique et génésiaque s'accordent à l'aspect cosmique et légendaire En conclusion Cet accomplissement astral, le sexe et le langage, ces phénomènes ont plusieurs points communs. Ces domaines stimulent l'imaginaire, ils peuvent être considérés sur un plan scientifique ou onirique. Ce qui peut déboucher sur la production de connaissances scientifiques ou sur la création. Annexes 1 Annexe I 2 BIBLIOGRAPHIE Ouvrages consultés Émile BENVENISTE, Problèmes de linguistique générale La Forme et le sens dans le langage p. [...]
[...] Forme et contenu Le choix de ce phénomène astrophysique Ce phénomène du trou noir m'a toujours intrigué. Non pas passionné je n'ai aucune accointance avec les sciences physiques ou astronomiques, même pour regarder les étoiles mais ce phénomène à peine croyable est étonnant. La première idée de mise en forme qui s'est imposée s'est basée sur un jeu langagier entendu dans des chansons du genre coquin de la Belle Époque J'ai été surpris lorsque j'ai écouté pour la première fois ces Chansons coquines et équivoques[2] : je n'attendais pas à trouver dans ce disque acheté d'occasion un tel rapport au langage. [...]
[...] Ouvr' la f'nêtre qu'on respire un peu Son plus innocent aveu. Elle lui dit c'est inouï Oui, oui, oui, oui Mais je crains ton abandon Non, non, non, non J'ai peur qu'notre amour se perde Il lui répondit : "J't'en . Ouvre la f'nêtr' qu'on respire un peu J't'emmène chez moi si tu veux Sitôt arrivés chez lui Oui, oui, oui, oui Ils n'eurent plus d'hésitations Non, non, non, non Comme il l'embrassait dans l'cou Elle lui dit tirons un . [...]
[...] Tout ce qui entre dans un trou noir est énormément compacté. Par exemple, si la terre entrait dans un trou noir, elle deviendrait grosse comme une bille de 2 cm de diamètre. Un trou noir pourrait avoir l'allure suivante dans l'espace. Un trou noir pourrait avoir cette allure, car la lumière est déviée par l'attraction de celui-ci. En réalité, il forme vraiment un trou. Selon une théorie, il y aurait des trous noirs dans chaque centre de galaxie. L'image ci-dessous montre la galaxie d'Andromède qui a probablement un trou noir en son centre. [...]
[...] Trou, issu du fondement principiel cosmique, Noir, ne peut fuser aucun jet lustré, plasmique. Abîmé dans cette fatale inexistence C'est une percée, une faille dans le rythme, Perturbation dans une universelle rime. Fente dans l'espace au-delà de la distance ; Intervalle dans l'immensité pourfendue, Antre nichée au creux de la vaste étendue, Fortuite et immensurable enfonçure Que la matière génère par sa morsure. D'où vient ce principe stellaire ? D'un amalgame de matières nucellaires Et gazeuses ; d'un nuage de particules ; La théorie de vermicules, réticules Glissent, s'insinuent, sondent, pénètrent, enfoncent Cette trouée que sa propre énergie accule. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture