Dans une première partie, nous exposerons les principales théories développées par Saussure dans son Cours de linguistique générale mais également dans la version établie à partir des notes d'un étudiant, publiée sous le titre de Troisième cours de linguistique générale , ainsi que dans les Ecrits de linguistique générale , récemment découverts et contenant des textes écrits par Saussure lui-même. Puis, nous verrons que, si les travaux de Saussure ont rencontré des critiques favorables, ils furent et sont toujours matière à controverse pour nombre de linguistes...
[...] Et troisièmement on doit aussi indiquer le nombre des termes de chaque groupement de phonèmes admis dans la position en question." (dans "Pariente" : 172) La syntaxe de dépendance de Tesnière Tesnière a été fortement influencé par les travaux du Cercle de Prague en phonologie structurale et fut le premier, dans Eléments de syntaxe structurale[6], à émettre l'idée d'une syntaxe structurale, appelée syntaxe de dépendance, qui servira de modèle à de nombreux linguistes (ex. : Chomsky). Pour Tesnière, l'objet de la syntaxe structurale est bien sûr la phrase : "L'objet de la syntaxe structurale est l'étude de la phrase. [...]
[...] Lorsqu'on parle de description structurale, il faut distinguer la structure profonde (produite par les règles de syntaxe), de la structure de surface (produite par les règles de transformation). La linguistique générative étudie donc la syntaxe, notion que Chomsky définit dans Structures syntaxiques[8] : "La syntaxe est l'étude des principes et des processus selon lesquels les phrases sont construites dans des langues particulières. L'étude syntaxique d'une langue donnée a pour objet la construction d'une grammaire qui peut être considérée comme une sorte de mécanisme qui produit les phrases de la langue soumise à analyse." (1957 : 13) La linguistique générative de Chomsky se caractérise par son évolution constante : il expose sa «théorie standard» dans les années 50-60, puis sa «théorie standard étendue» dans les années 70 et enfin sa «théorie des principes et des paramètres» dans les années 80. [...]
[...] Elle fait un bruit avec son larynx, sa langue et ses lèvres. Jack saute la barrière, grimpe à l'arbre, prend la pomme, l'apporte à Jill, la pose dans sa main, Jill mange la pomme. Cette succession d'évènements pourrait être étudiée de nombreuses façons, mais nous qui étudions le langage, nous ferons naturellement la distinction entre l'acte de parler et les autres circonstances, que nous appellerons les évènements pratiques. Vu de cette façon, l'incident se compose en trois parties, par ordre chronologique : A. [...]
[...] Prolégomènes à une théorie du langage Paris: Minuit LAKOFF, G.Women, fire, and dangerous things. What categories reveal about the mind. Chicago: The University of Chicago Press NORMAND, C. Avant Saussure. Choix de textes (1875-1924). Bruxelles, Complexe SAUSSURE, F. [...]
[...] Une partie seulement des signes est absolument arbitraire ; chez d'autres intervient un phénomène qui permet de reconnaître des degrés dans l'arbitraire sans le supprimer : le signe peut être relativement motivé. [ ] En effet tout le système de la langue repose sur le principe irrationnel de l'arbitraire du signe qui, appliqué sans restriction, aboutirait à la complication suprême : mais l'esprit a réussi à introduire un principe d'ordre et de régularité dans certaines parties de la masse de signes, et c'est là le rôle du relativement motivé." (CLG 1964 : 181-182) Saussure fonde cette théorie de l'arbitraire du signe sur l'observation de mots composés (ex. [...]
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