Pensées - Blaise Pascal (1670) - Pourquoi l'homme n'éprouve-t-il pas de plaisir face à la finalité des choses ?

Thèmes abordés

Pensées, Blaise Pascal, plaisir, finalité des choses, accomplissement, combat, persistance, effort, acharnement, satisfaction, chemin accompli, rapport de force

Résumé du document

Nous allons expliquer un texte de Blaise Pascal tiré de son oeuvre "Pensées" datant de 1670. Il est ici question d'accomplissement, plus précisément du plaisir que tire l'homme face à la finalité d'un acte oral ou physique. En effet, ici l'auteur se demande pourquoi l'homme n'éprouve pas de plaisir face à la finalité des choses et pourquoi chercher les choses si ce n'est pour en apprécier la finalité.

Extraits

[...] Ce spectacle peut être considéré comme cruel et le plaisir ne peut découler d'une telle finalité. Il est ainsi normal de penser que si la finalité d'un tel combat, animal dans l'exemple de Pascal, mais possiblement entre deux humains ou même avec un humain et sa conscience, se résume en ce cruel acte de persistance, alors le combat lui-même dégage plus de plaisir. C'est ce que soutient l'auteur en disant que  dès qu'elle arrive on en est saoul  , ligne 3. [...]

[...] Car il est souvent en dessous et loin de ses attentes. D'où la phrase de l'auteur soutenant que  Nous ne cherchons pas les choses, mais la recherche des choses  . Ainsi l'homme ne souhaite pas avoir affaire à des situations de finalités extrêmes comme cités par Pascal dans les trois dernières lignes du texte. S'il les atteint sans avoir eu, comme dit dans le texte, la crainte ou l'espérance alors ces extrêmes finalités et la satisfaction du chemin accompli jusqu'à elles ne valent rien. [...]

[...] Nous pouvons donc dire, pour conclure, que l'homme ne ressent de plaisir à la finalité que sous certaines conditions. Sans ces conditions, la finalité ne possède qu'un goût fade au palais de l'homme qui ne cherche que le plaisir, la satisfaction. Pour que celle-ci procure le contentement espéré, elle se doit de découler des combats mêmes. Les hommes ne souhaitent pas la finalité déjà prévue par le destin où l'un ou l'autre va sortir vainqueur et prendre la position de force face à l'autre. [...]

[...] Pensées - Blaise Pascal (1670) - Pourquoi l'homme n'éprouve-t-il pas de plaisir face à la finalité des choses ? Nous allons expliquer un texte de Blaise Pascal tiré de son œuvre  Pensées  datant de 1670. Il est ici question d'accomplissement, plus précisément du plaisir que tire l'homme face à la finalité d'un acte oral ou physique. En effet, ici l'auteur se demande pourquoi l'homme n'éprouve pas de plaisir face à la finalité des choses et pourquoi chercher les choses si ce n'est pour en apprécier la finalité. [...]

[...] Cette question ne se pose pas seulement dans le contexte d'un combat, extérieur ou intérieur, mais elle se pose aussi dans le contexte d'une recherche ou d'une dispute comme il le dit ligne 5. Prenons l'exemple d'un débat. Les gens qui le font ne le font pas pour prouver la véracité de leurs paroles et arguments, non, ils y participent pour partager leurs opinions, les confronter. À partir du moment où l'un des participants essaie de faire passer la véracité de ses propos trop en avant et d'en imprégner les autres, le plaisir est rompu. Et pourtant, il est possible de ressentir du plaisir, de la satisfaction à une finalité. [...]