Analyse de La maturation des analyses grammaticales et dialectiques - Marc BARATIN. 4 pages
Marc BARATIN estime dans la section 4 intitulée la maturation des analyses grammaticales et dialectiques qu'il y a eu des progrès multidirectionnels dans le domaine de la description grammaticale systémique, et cela depuis la nuit des temps jusqu'à nos jours. C'est ainsi que le grammairien L'Ars de DONAT a été le fondateur du schéma idéal lequel schéma sera examiné ici en guise de référence à la description grammaticale à l'époque tardive.
[...] Il présente moins de convergence avec la conception d'Aristote. Si les sot¨ciens ont traité du signifiant et du signifié, Augustin s'est limité au signifié, mais en approfondissant. Pour lui, la signification se construit au niveau du mot, d'où cette centration sur l'unité simple de sa dialectique. Les stoïciens mettent l'accent sur l'énoncé. Contrairement à Augustin, ils considèrent que la signification est dans l'énoncé est que le signe (mot simple) n'est qu'un élément de la médiation. [...]
[...] Augustin distingue entre les mots éléments et les mots compositions. D'un point de vue méthodologique, ce sont les mots qui sont pris en eux- mêmes avant de s'attaquer à leurs compositions. L'expression élémentaire est traitée sous le signe de la dénomination, elle aborde l'orignie du mot, sa valeur, sa flexion et sa construction. Pour les mots combinés, le critère reste la complétude. Ils sont vérifiés en termes de vrai et de faux. En effet, seules les assertions sont étudiées en dialectique, les autres types d'énoncés ne sont pas vérifiables donc ils ne font l'objet d'étude de cette science. [...]
[...] Les romains ont découvert la dialectique chez les stocïciens mais alimentée de conceptions aristotliciennes. Mais à partir du 4ème siècle, il y aura un regain d'intérêt pour la dialectique. Ce qui donnera lieu à La logique classique Ces évolutions de la dialectique d'Aristote sont d'une richesse inépuisable d'un point de vue linguistique, en particulier du point de vue sémantique. Retenons de cette évolution De dialectica d'Augstin, où il y présente une conception du mot comme signe. IL présente la dialectique comme étant une science de l'argumentation. [...]
[...] Il est évident que le principal souci des anciens grammairiens était d'expliquer des textes. La description grammaticale ne se faisait pour rendre compte du système de la langue, mais plutôt donner des outils pour l'explication de texte. Donc la description systématique et l'explication de texte constituaient deux domaines hétérogènes bien que des rencontres entre les deux soient possibles. Entres autres, nous avons l'analyse des tournures poétiques qui ressemblaient aux fautes contre la correction. Ces fautes poétiques n'étaient pas considérées comme telles, elles étaient considérées comme des écarts par rapport à la norme ou à la prose. [...]
[...] Donc, ils ont traité des domaines relevant de la rhétorique, philosophie, etc. Ensuite, on s'est posé la question sur ce qui fonde la correction, c'est-à- dire les critères définitoires de cette correction. Si considérait l'analogie et l'étymologie, les données dialectales et l'usage des auteurs anciens comme critère qui fonde la correction, Sextus les conteste et considère l'usage courant comme étant le seul critère valide pour juger de la correction ou non d'une forme verbale. Appolonios Dyscole retient trois critères : - L'usage courant - L'usage littéraire - Le principe de rationalité Quintilien énumère les critères suivants : - Analogie - Etymologie - Ancienneté - Usage des auteurs reconnus - Usage courant Pour ce qui est des traités de description des langues latine et grecques : on pourrait distinguer les traités à vocation descriptive et ceux à tendance normative. [...]
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