« Ecrits logiques et philosophique » est un ensemble de textes qui s'inscrit dans un projet de mettre sur pied un langage formel : l'idéographie (Begriffsschrigt) en allemand. Un projet qui se fixe pour perspective d'exclure toute pluralité ambiguë, qui s'érige contre toute plurivocité de confusion. Dix textes qui se penchent, entre les années 1897 et 1925, sur les rapports fonctionnels qui constituent la structure profonde des phrases de nos langages dans le but d'y chercher la transparence. C'est un recueil d'écrit qui a pour base une spéculation approfondie sur les procédures qu'il faut mettre en relief et par-là même qu'il faut prescrire à la langue naturelle pour répondre aux exigences d'une " langue formulaire de la pensée pure".
Il faut signaler, en l'occurrence, que ces textes ont aussi un aspect polémique où Frege essayerait de défendre l'idéographie et ses fondements arithmétique, voir même une tendance aussi autocritique menée parfois contre certaines anciennes réflexions concernant la logique que l'auteur chercherait à libérer de quelques préjugés induits par la linéarité des langues d'usages.
Notre lecture de ces textes a suivi un plan inspiré par la progression de la réflexion Fregeenne elle-même, ainsi basée sur deux chapitres, le premier trace le cheminement de la naissance d'une logique scientifique qui va se révolter sur le raisonnement classique, lequel se basait sur la déduction des jugements imprécis dans le traitement de la signification. Frege va avoir recours à la logicomathématique pour adopter l'idée que la signification ne provient pas seulement de la logique grammaticale mais de l'analyse de son pouvoir même et des caractéristiques d'un concept et l'ensemble des objets qui constituent son extension.
Dans la deuxième chapitre, il sera question d'étaler la réflexion fregéenne concernant l'approche du sens et référence soumise à un traitement mathématique, avec lequel on apprend avec Frege comment la signification naît de l'association du sens et de la référence, c'est une autre façon de se livrer à la description propositionnelle pour révéler les propriétés du langage en pleine fonctionnalité.
[...] La philosophie des formes symboliques Paris : Minuit. N.CHOMSKY. Structures syntaxiques.1969. Paris : Le Seuil. N.CHOMSKY. Le langage et la pensée Paris : Payot. N.CHOMSKY. [...]
[...] L'apport de la recherche langagière fregéenne a été essentiel pour le " formalisme logique" de Bertrand Russel, pour la philosophie analytique anglo-saxonne et pour la réflexion proprement linguistique. En travaillant sur ce regroupement textuel, nous étions obligés de signaler que nous avons eu beaucoup de difficultés à suivre certains cheminements de cette pensée arithmétique, mais en nous mesurant à ces écueils nous avons découvert, en l'occurrence, que la réflexion sur le langage, à la manière de Frege, est avant tout une décomposition du langage à partir de lui-même Bibliographie P.ACHARD. La sociologie du langage Paris : P.U.F. E.BENVENISTE. Problèmes de linguistique générale Paris : Gallimard. H.BERGSON. [...]
[...] Pour cela, Carnap admet deux types essentiels de systèmes : Le système de code. Le système du langage Le premier cite les conditions de vérité de chaque phrase, tandis que le second donne des règles générales aux termes partiels des phrases de sorte que la condition de vérité de chaque phrase dépend des règles, des termes qui la constituent. Dans le cas du code des noms propres (mot, signe, combinaison des signes, expression), par exemple, le premier système est possible. [...]
[...] Ecrits logiques et philosophiques Paris : Le Seuil. A.J.GREIMAS. Sémantique structurale Paris : Larousse. J.GRONDIN. Le tournant herméneutique de phénoménologie.2003. Paris : P.U.F. E.HUSSERL. [...]
[...] Questions de sémantique Paris : Le Seuil. G.DELEUZE. Logique du sens.1969. Paris : Minuit. F.de SAUSSURE. Cours de linguistique générale Paris : Payot. G.FREGE. [...]
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