Tout logo quel qu'il soit présente une dimension iconique manifeste. Cet aspect peut se retrouver à divers niveaux tels que dans la typographie, le graphisme, le chromatisme ou encore dans la forme. Autrement dit, un logo va et doit-être porteur d'une signification certaine et c'est bien là que réside tout son intérêt. Le logo en tant qu'image peut se définir par sa vocation de ressemblance, de figure et de métaphore. Une approche de l'iconicité d'un logo, en tant qu'image, consiste à rechercher les relations de ressemblance formelle entre les signes (ou le signe) et ce à quoi ils réfèrent.
En quoi consiste un logo pour une institution tel que le Conseil Général de la Corrèze ? Autrement dit, notre but ici n'est pas de définir le rôle d'un logo dans le cas d'une problématique commerciale mais plutôt suivant une logique territoriale, et plus particulièrement celle du département de la Corrèze inscrit dans une triade composant la région Limousin.
[...] Nous pouvons ainsi mener notre analyse en trois parties : tout d'abord, du point de vue du texte et de ses particularités, puis du point de vue de l'image et ce qu'elle signifie enfin du point de vue de leur mise en scène et de la relation que ces deux plans établissent entre eux. Notons tout d'abord que le logo présente une disproportion manifeste entre les différents éléments qui le composent. En effet, la place du texte par rapport à l'image est bien dominante. [...]
[...] Il s'inscrit également dans une logique professionnelle. Il s'agit d'une région riche de savoirs et de connaissances, agréable à vivre et à découvrir et le lieu d'activités diverses et variées. Exercer un métier dans une telle région serait donc pour moi une opportunité rêvée et c'est pourquoi je souhaite voir se développer le pôle de la communication en Limousin. Le meilleur moyen d'anticiper une telle éventualité est de commencer par s'informer, apprendre à connaître la région, son histoire et ses ambitions. [...]
[...] En 2002, on nous a donc présenté la nouvelle charte graphique de la Corrèze (celle que nous avons décrite antérieurement) et le logo donnait alors ceci : La volonté de changer entièrement d'identité s'est donc accompagnée d'un changement graphique radical. Le logo est alors relativement institutionnel, mais représentatif du département et de la région dans laquelle il est inscrit (cf. feuilles de châtaigner). En 2005, une modification est apportée à ce logo, il manque l'appellation du Conseil Général qui de toute évidence lui faisait défaut. On notera d'ailleurs que le logo de la Haute-Vienne porte lui déjà cet intitulé alors que celui de la Creuse ne le fait pas apparaître. [...]
[...] En outre, il faut noter que les carences technologiques et économiques de la Creuse se font bien ressentir dans son logo. Aucune dynamique n'est mise en évidence, le mouvement y est quasi absent alors que le logo de la Corrèze souhaite quant à lui se singulariser en cherchant l'innovation, la diversité et le développement. Le logo de la Corrèze se tourne vers l'avenir alors que celui de la Creuse ne marque pas d'ambition particulière. Enfin, l'aspect naturel se retrouve dans les deux logos, et donc apparaît comme un argument fort pour les départements et finalement pour la région puisque le département de la Haute-Vienne insiste lui aussi sur ces qualités presque privilégiées Conclusion Aucun de ses trois départements du Limousin n'a exclu cette propriété- là (la nature), propre à leur identité. [...]
[...] De nombreux objets publicitaires sont distribués par le Conseil général (Tee-Shirt, casquettes, autocollants, stylos, qui manifeste un réel désir de faire connaître le département et ses richesses. Ces efforts accordés à la communication de la Corrèze ne seraient-ils pas le signe d'une certaine espérance, croyance en l'avenir du département et en un développement positif et encourageant pour sa population ? 3. Comparaison avec les autres logos 1. Logo du département de la Creuse Le département de la Creuse, rattaché administrativement à la Région Limousin et géographiquement au Massif Central, correspond principalement au territoire de l'ancienne province de la Marche. [...]
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