La francophonie couvre aujourd'hui un ensemble de près de soixante pays, peuplés d'environ 500 millions d'habitants.
Parmi ces pays, certains sont entièrement de langue française, d'autres ne l'utilisent que partiellement, pour d'autres elle ne représente qu'une langue étrangère maîtrisée par une partie plus ou moins grande de la population.
Si l'on considère le nombre de personnes pouvant réellement s'exprimer en français, le chiffre doit être ramené à un niveau de l'ordre de 200 millions de personnes.
Il apparaît ainsi, de manière évidente, que le concept de francophonie est aujourd'hui plus vaste que son sens d'origine (1880) : ensemble des gens ayant dans le monde le français pour langue maternelle ou seconde.
La raison en est simple. Le terme de francophonie est passé en une vingtaine d'années d'une notion purement géographique à l'expression d'un ensemble politique volontariste.
[...] Cependant, ce qui détermine la valeur du français dans ce marché, c'est son usage réel. Ainsi, malgré son caractère officiel aux Nations Unies, le français a été choisi par seulement des délégations nationales comme langue exclusive, alors que l'anglais est le choix de des délégations. De plus, on assiste au déclin progressif du français comme langue de travail dans plusieurs organisations internationales dont les Nations Unies, où la communication orale et écrite s'effectue essentiellement en anglais, ce qui fait dépendre le français de la traduction dans la documentation qui est principalement produite en langue anglaise. [...]
[...] Parmi ces pays, certains sont entièrement de langue française, d'autres ne l'utilisent que partiellement, pour d'autres elle ne représente qu'une langue étrangère maîtrisée par une partie plus ou moins grande de la population. Si l'on considère le nombre de personnes pouvant réellement s'exprimer en français, le chiffre doit être ramené à un niveau de l'ordre de 200 millions de personnes. Il apparaît ainsi, de manière évidente, que le concept de francophonie est aujourd'hui plus vaste que son sens d'origine (1880) : ensemble des gens ayant dans le monde le français pour langue maternelle ou seconde. La raison en est simple. [...]
[...] Sommet des Chefs d'État et de Gouvernement des 56 pays de l'Organisation internationale de la Francophonie. Déclaration de Beyrouth octobre 2002. D'après l'article de Dominique Rolland, Le français dans le monde, numéro 311, juillet/août 2000. Alain PEYREFITTE , Le Figaro, mars 1996 Dans MARC FUMAROLI, Quand l'Europe parlait français, 2001. [...]
[...] L'un des espoirs de la Francophonie se situe dans le potentiel humain que représente l'Afrique francophone. Cependant, tous les observateurs s'entendent pour dire que la maîtrise du français en Afrique, tant en quantité qu'en qualité n'est pas encore à la hauteur des espoirs. Compte tenu de ce constat général, qui s'ajoute à celui de la dégradation générale des systèmes d'enseignement en Afrique. Le mot peut sembler fort, mais ce constat semble réaliste d'autant plus qu'il est souvent formulé par les responsables politiques africains et par les professionnels de l'enseignement. [...]
[...] La logique du système est implacable: si les forces vives de ces pays veulent pouvoir se situer en tant partenaires des grandes puissances, elles ne pourront le faire qu'à travers une autre langue que la leur. Il n'y a du reste pas tellement le choix, ce sera le français ou l'anglais et même plus probablement l'anglais. On ne choisit pas d'être anglophone ou francophone: on l'est de fait. On reçoit l'anglais ou le français en héritage d'une histoire coloniale vieille déjà de presque deux siècles. [...]
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