Mot, article, dictionnaire, typographie, abréviations, symboles
D'abord l'Egypte. Ensuite, l'Europe. Enfin, le monde entier. Les dictionnaires ont su progressivement s'implanter dans toutes les parties du monde. En France, le premier d'entre eux naît en 1980. Il se prénomme le « François », concurrent directe à celui qui le suit d'une petite décennie, le célèbre dictionnaire de Furetière. Ce n'est qu'en 1694 que l'Académie française sortira son propre ouvrage. Un ouvrage qui perdure encore aujourd'hui, et que nous allons analyser, comparer, à d'autres dictionnaires.
Pour ce faire, un mot a été choisi. Sa définition étant la base de la comparaison des différents ouvrages. Il s'agit d'« article », terme qui a parcouru les siècles en France et dont l'étymologie remonte à la période latine, nos ancêtres sur cette terre. Déjà, au premier coup d'œil, on observe une différence. D'abord, au sein même d'un dictionnaire, selon son édition. Ensuite, entre les différents recueils, qu'il s'agisse du Petit Larousse illustré, du Littré, du Robert, du TLF ou encore du Dictionnaire académique. Cette première différence est d'ordre typographique.
[...] Plus encore qu'une variation typographique pure, certains dictionnaires diffèrent en omettant totalement de placer ces chiffres ou ces symboles. Le Nouveau Littré a choisit de ne pas inscrire de chiffres dans son édition de 2007. De son côté, le XM Littré n'affiche que des chiffres. Les dictionnaires étudiés témoignent donc d'une forte différence typographique, qu'il s'agisse de leur allure générale, de la hiérarchie de ces informations ou encore des symboles et chiffres utilisés. Certains utilisent même une police plus grande, qui facilite la lecture. C'est surtout le cas des dictionnaires web. [...]
[...] Enfin, l'évolution de l'information, mais aussi plus généralement des articles, semble ne pas suivre le même schéma d'un dictionnaire à l'autre. Simplification, ou au contraire, complexification. La longueur, comme le contenu des articles ne se modifient pas au même rythme pour tous ces recueils. Bien au contraire. C'est là que la question de l'évolution du dictionnaire aujourd'hui intervient. Que ce soit une mutation vers une simplification ou une densification de l'information, le résultat semble toujours tourné vers un public, ciblé par ces articles, mais aussi par les concepteurs des dictionnaires. Une typographie différente Multiplicité de symboles. Multiplicité d'abréviations. [...]
[...] Le contenu des différents articles diffère donc fortement en termes de précision. Cependant, une logique commune peut être extraite de leur organisation hiérarchique, dévoilant une certaine similitude dans les définitions. Les différences en termes de concision et de précision sont certainement une conséquence de la volonté de l'édition à choisir et à cibler un public. Les lecteurs du Petit Larousse ne seront, après tout, pas les mêmes que ceux du TLF ou du Littré. Cependant, un autre point ressort de cette volonté de précision, d'amélioration des définitions : l'évolution des termes, des dictionnaires et même de la mise en page au fil du temps. [...]
[...] Pourtant, le XM Littré détermine le mot article par des sens absents des autres dictionnaires. Il le définit notamment en termes de palais définition que l'on ne retrouve pas ailleurs. En tant que dictionnaire web, il est sans aucun doute plus facile à actualiser. Par ailleurs, la consultation date de cette année. Il est donc logique d'y trouver une définition plus précise que dans un dictionnaire datant de Une différence de précision dans les contenus Dès lors que l'on aperçoit une différence concernant la densité des articles, ainsi que le nombre de sens du terme traités dans les dictionnaires, il semble évident que certains d'entre eux soient moins précis dans leurs contenu. [...]
[...] Il s'agit d'« article terme qui a parcouru les siècles en France et dont l'étymologie remonte à la période latine, nos ancêtres sur cette terre. Déjà, au premier coup d'œil, on observe une différence. D'abord, au sein même d'un dictionnaire, selon son édition. Ensuite, entre les différents recueils, qu'il s'agisse du Petit Larousse illustré, du Littré, du Robert, du TLF ou encore du Dictionnaire académique. Cette première différence est d'ordre typographique. Une analyse de fond permet de repérer rapidement un second point opposant les ouvrages sélectionnés. Le contenu des articles. Des exemples différents. Des définitions plus ou moins longues. Plus ou moins précise. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture