La traduction, cette activité humaine qui tire ses racines de l'Antiquité, a fait lieu à nombre de points de vue concernant sa définition et son essence.
Pour démarrer l'étude de toute activité scientifique, il est bien de s'approprier les définitions offertes par les dictionnaires explicatifs. A titre d'exemple, étudions, les définitions proposées par le dictionnaire Le Littré. Les auteurs définissent la traduction comme une « action de traduire qui désigne aussi la version d'un ouvrage dans une langue différente de celle où il a été écrit » (Le Littré, 2002, p. 1699). De l'autre côté, le dictionnaire Larousse offre une définition plus complexe : « Énonciation dans une autre langue (ou langue cible) de ce qui a été énoncé dans une langue (la langue source), en conservant les équivalences sémantiques et stylistiques » (Larousse, 2000, p. 1987). On observe que les définitions des deux dictionnaires ont une tangence et elle consiste dans la capacité de transposer un texte en langue A dans une langue B (...)
[...] Les types de traductions et de traducteurs Le professeur de l'Université de Reine, Daniel Gouadec, donne une appréciation logique à ce que suppose la notion de traduction et révèle l'importance de la typologie de la traduction, fait qui nous donne des impulses à prêter l'attention nécessaire à cette activité: «Traduction, est un terme désignant tout ce qui suppose un changement de langue ou de code. Pour bien marquer la diversité des activités qui recouvrent le terme, on parle de plus en plus de métiers de la traduction ou de métiers de la communication multilingue et multimédia. En effet, traduire de l'oral n'est pas la même chose que traduire de l'écrit, traduire la bande son d'un film n'est pas la même chose que traduire des sous-titres, traduire du texte n'est pas la même chose que traduire un logiciel ou le contenu d'un site Web. [...]
[...] La traduction doit rendre le sens avec la fidélité du premier niveau, tenir compte de la diversité du deuxième et entièrement exclure le troisième. Au chapitre typologie de la traduction, on mentionne les antinomies suivantes : traduction écrite traduction orale (Gutu A p. 25-26). Dans ce cas-ci, le générique des opérations est le même, mais les procédés physio-linguistiques différent. Dans les deux cas, il s'agit de texte, mais les repères opérationnels ne sont pas les mêmes. Dans le cas de la traduction écrite, le traducteur détient des atouts : la possibilité de respecter strictement les étapes de la traduction (la lecture, la relecture, l'analyse justificative etc.), la chance de choisir entre les équivalences et les correspondances sélectionnées. [...]
[...] Il faut aimer l'écriture, manier la langue avec aisance et disposer d'une bonne culture générale, car, c'est un métier qui comprend de nombreuses facettes. Les traductions sont incontournables dans un monde qui compte plus de 3000 langues. Le commerce international, les relations diplomatiques, les programmes éducatifs, les voyages parmi d'autres activités comme les loisirs, de même que les livres ou les films, les modes d'emploi pour l'électroménager, ou les logiciels informatiques, dépendent du travail des traducteurs des hommes et des femmes qui, bien souvent dans l'ombre, essaient de transposer des idées et des informations d'une langue vers une autre. [...]
[...] Celle-ci quitte à avouer que la pratique de la traduction reste une opération risquée toujours en quête de sa théorie (Ricoeur P p. 26-27). Humboldt en Allemagne proclamait Toute traduction me parait incontestablement une tentative de résoudre une tâche irréalisable d'autre coté, Valery Larbaud appréciait La traduction est pour nous tous, gens de lettres, avec la juste proportion de plaisir et de peines qu'elle comporte une belle et constante école de vertu. Et s'il est vrai qu'il existe des mots qui jusqu'au moment n'ont pas des équivalents, sont intraduisibles, c'est, parce que les cultures sont différentes et les mœurs et les traditions ne sont pas les mêmes (Gutu A p. [...]
[...] - Banalisée la traduction du message sans tenir compte des affinités stylistiques ou de la rédaction du texte traduit. - Signalétique vise la traduction dans la langue d'arrivée de certains points de repère des textes à traduire (le titre l'auteur, les notions clés (Gutu A p. 19). Le degré du respect du sens du message original est le critère de division, qui met en évidence la : - Traduction littérale (motamotiste) le traducteur se tient à la forme, au mot de peur qu'il ne viole la pensée originale de l'auteur (Gottesman C., 2006/1, p. [...]
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