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À l'ère numérique de l'information et de la communication dans laquelle nous vivons, la pratique de la traduction se généralise. Les transferts d'information se font plus fréquemment et surtout plus rapidement. Au rythme de la mondialisation, les besoins en traduction augmentent. Dans cette partie, je vais revenir dans un premier temps sur la définition de la traductologie, ainsi que sur plusieurs rappels historiques. Ces informations sont nécessaires, afin de comprendre le contexte et la méthodologie de notre travail. Je finirai enfin par la description des différentes approches de la traductologie, de manière à mettre en perspective l'analyse de ma traduction, que nous verrons en seconde partie.
Le mot « traductologie » désigne littéralement la science (logos) de la traduction (traducto). La traductologie est la discipline qui a pour but d'étudier la traduction. Elle est apparue au cours de la deuxième partie du XX? siècle. James Holmes fut le premier à définir distinctement son champ d'étude, en 1972, dans l'article intitulé « The Name and Nature of Translation Studies ». Il y indique deux grands courants : la « traductologie théorique » et la « traductologie appliquée ». Le premier a pour but de définir les principes et les théories qui font que la traduction est un objet d'étude. Le deuxième s'attaque à la mise en oeuvre des différents principes, aux outils d'applications et à la critique. Pour Holmes, il est primordial de traiter ces deux grandes idées de façon égale. De même, il soulève l'importance de dissocier la traductologie de disciplines telle que la linguistique.
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L'objet traduit, qui correspond en termes traductologique au « texte d'arrivée » ou « texte cible », se définit comme le produit fini, la résultante du travail du traducteur. En théorie, l'objet traduit se caractérise comme l'actualisation individuelle et personnelle de l'objet originel et impersonnel. Sa composition dépend donc de la compréhension et de l'interprétation du traducteur vis-à-vis de l'oeuvre initiale. Ce constat fait, on peut comprendre pourquoi le concept d' « essai » est important dans la définition du produit final.
Le sujet traducteur, autrement dit « producteur », a pu être perçu de différentes manières. Dans un premier temps, il fut considéré comme un « translateur », c'est-à-dire un simple transposeur des mots d'une langue à l'autre, chargé de faciliter le dialogue entre plusieurs individus. Finalement, le sujet traducteur occupe plusieurs fonctions. Celle du « percepteur », puisqu'il traduit le texte de départ selon sa perception, tirée de ses habitudes linguistiques. Celle de « l'interprétant », du « sélectionneur », du « décideur » de la finalité, du « producteur » de la version traduite, et enfin du « diffuseur ».
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L'ouvrage de Friedrich Döhnhoff sur lequel porte notre traduction a été publié il y a cinq ans seulement, il s'agit donc d'une oeuvre très récente, écrite, comme nous avons pu le constater à la lecture, dans un style épuré et moderne. En effet, dans la version originale, nous trouvons des phrases plutôt courtes, rédigées dans un langage standard, avec des phrases parfois composées d'accumulations, et des verbes très souvent conjugués au présent. Le texte source est donc, à première vue, très direct et plutôt aisé à comprendre.
[...] L'approche textuelle Cette approche stipule qu'un traducteur doive, en amont, s'assurer de la bonne compréhension du texte de départ. Pour cela, plusieurs facteurs sont à prendre en compte : Le type de texte La fonction envisagée La finalité du texte Le sens du texte Le contexte L'idéologie De même, il existe des « phénomènes textuels » qu'un traducteur doit détecter : L'intertextualité : liens entre les textes et leurs registres différents Les expressions de sociabilité qui diffèrent selon le groupe d'individus Les différentes visions du monde L'analyse des métaphores, d'un point de vue culturel et idéologique Pour Hewson et Matin, le traducteur se définit avant tout comme un médiateur culturel. [...]
[...] Prenons l'exemple actuel de l'automatisation de la traduction. Aujourd'hui, de nombreux logiciels ou sites internet proposent, à l'aide d'algorithme, de traduire un texte, et ce dans une multitude de langues. Le moins que l'on puisse dire de cet outil est qu'il est très loin d'être performant. L'algorithme cherchant à coller le plus possible au texte d'origine, le résultat est dans la plupart des cas plus que médiocre. Cet exemple, volontairement extrême, illustre dans quelle mesure l'opposition sourcier/cibliste, et l'analyse qui en découle, sont d'actualités. [...]
[...] L'opposition sourcier/cibliste résume en quelque sorte le dilemme du traducteur. Dans son rôle de médiateur entre la parole d'un auteur et la compréhension d'un lecteur, le traducteur est obligé d'engager un parti pris. Dans son célèbre discours de 1813 devant l'Académie des Sciences de Berlin, F. Schleiermacher oppose deux positions, pour lui irréconciliables : « Ou bien le traducteur laisse l'écrivain le plus tranquille possible et fait que le lecteur aille à sa rencontre, ou bien il laisse le lecteur le plus tranquille possible et fait que l'écrivain aille à sa rencontre. [...]
[...] La troisième période intervient à la fin des années 1940 avec les recherches sur la traduction automatique. Elle est influencée par la linguistique structurale et les théories de l'information. Enfin, la quatrième et dernière période débute à la fin des années 1960, avec le retour de la pensée herméneutique. Le travail de Steiner décrit ci-dessus a été la source de nombreuses critiques, du fait notamment de l'irrégularité dans le temps des périodes. D'autres traductologues préféreront une classification thématique dans l'histoire, plutôt que chronologique. [...]
[...] La structure de la phrase est donc la même. En outre, cette phrase courte en allemand comme en français, a exactement le même sens une fois traduite. On peut ainsi parler de traduction directe et littérale puisqu'au qu'aucun changement dans l'ordre des mots n'a été effectué. Vu le contexte, il aurait en effet été superflu de rajouter quoique ce soit. En effet, Rosenstein et Döhnhoff se trouvent dans la maison dans laquelle Jerry a vécu, avec sa famille, il y a de nombreuses années. [...]
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