Le mode subjonctif comprend quatre temps : subjonctif présent, passé (accompli du subjonctif présent), imparfait, plus-que-parfait (accompli du subjonctif imparfait). Le procès, au subjonctif, ne s'inscrit pas dans le temps et on peut le saisir comme non-accompli, temps simples, ou comme accompli, temps composés.
[...] De sorte qu'on sait très bien que les pronoms qui, que, quoi représentent tel ou tel mot quand le lien est plus lâche. Par exemple quand on a l'antécédent plus éloigné on va utiliser le paradigme du relatif composé puisqu'il s'accorde, donc par l'accord on voit plus facilement où est l'antécédent, autrement dit le phénomène de l'accord vient clarifier où est l'antécédent. Il y a deux cas de figure où, normalement, le pronom relatif a un antécédent et d'ailleurs la subordonnée relative vient compléter le sens de cette antécédent. [...]
[...] et Je cherche une maison qui ait un jardin. Dans un cas la maison a réellement un jardin, le procès est inscrit dans la réalité ; dans l'autre cas c'est notre souhait, le procès reste imaginaire. Autre cas de figure, il porte un nom particulier, dans : Il est le seul qui puisse réparer ma mobylette Il n'y a que lui qui puisse me rendre heureuse C'est le plus beau que je connaisse tous ces cas sont communs et tous ces subjonctifs ont en commun la même idée, qui est exprimée par les grammairiens, à savoir que ce sont des subjonctifs liés à l'existence restreinte de l'antécédent. [...]
[...] III/ Le subjonctif en subordonnée relative Si la proposition subordonnée s'appelle relative c'est parce qu'elle est introduite par un pronom relatif. Le pronom relatif est un pronom, donc un substitut du nom, et relatif parce qu'il fait une relation d'une subordonnée à un antécédent et donc à une principale. Le pronom relatif, comme il est un substitut du nom, a toujours une fonction dans la subordonnée qu'il introduit, et c'est cette fonction qui va lui donner sa forme quand il fait parti du paradigme (le paradigme c'est l'ensemble des formes d'une catégorie) des relatifs simples : Qui, que, quoi, dont, où , qui est toujours sujet, Que objet ou attribut, Quoi on le retrouve surtout dans des emplois après préposition, donc post- prépositionnels, Dont il représente toujours un syntagme nominal qui serait introduit par de : exemple : je parle de mon père ; mon père dont je t'ai parlé. [...]
[...] Exemple : Les roses que tu m'as offertes sont fanées antécédent + pr.rel. Que : COD de roses Mais il arrive que le pronom relatif n'ait pas d'antécédent. Exemple : Qui trop embrasse mal étreint pr.rel. Qui n'a pas d'antécédent, il a une valeur indéfinie, il est simplement sujet Embrassez qui vous voudrez pr.rel. Qui : COD. Dans ce cas là le pronom qui ne signifie plus la fonction sujet mais il signifie l'animé. Ce n'est plus la fonction qui est distinguée par qui c'est l'animé. [...]
[...] En fait, avec le subjonctif il n'y a pas une nécessité à dire le passé mais à se situer clairement dans le temps puisque le subjonctif ne vise le processus verbal qu'en pensée et ne l'inscrit pas dans le temps. Il y a donc tout un pan de la conjugaison du subjonctif qui est en passe de devenir obsolète. Les guillaumiens partent d'un principe qui est un principe majeure de la linguistique, c'est que l'usage ne se débarrasse jamais que de choses qui sont relativement inutiles. [...]
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