Ces fiches ont été réalisées par et pour un élève de terminale, afin de faciliter les révisions de l'épreuve orale de D.N.L. (Discipline Non-Linguistique) histoire et géographie de l'Italie en langue italienne. Elles reprennent, à raison d'un chapitre par fiche, l'ensemble du programme d'histoire de terminale, introduit par un rapide rappel du programme de première, ainsi qu'une fiche-méthode pour les sujets de géographie.
Bien que s'adressant a priori en premier lieu à des élèves de terminale préparant cette épreuve, ces fiches permettent à tout un chacun d'étudier de façon très synthétique l'histoire de l'État italien depuis sa fondation jusqu'à nos jours.
Le programme de D.N.L. histoire-géographie/italien est national ; cependant, les analyses et références utilisées dans ces fiches peuvent être légèrement différentes de celles données par un autre professeur. D'autre part, afin de faciliter les révisions, chaque chapitre a dû être résumé à l'essentiel pour tenir sur une seule page.
Extrait du document : "Mis à part ces quelques penseurs, donc, le movimento Risorgimentale commence historiquement avec le XIXe siècle : c'est avec l'exemple de la Révolution Française, en effet, que l'idée d'une possible révolution nationale se fait ressentir dans la population italienne - des conjurations républicaines ont lieu contre les souverains dans la majorité des cités, des sociétés secrètes apparaissent en vue d‘une révolution (la Carboneria). Les occupations française impériale, puis autrichienne, qui suivent confortent encore davantage les Italiens dans l'idée du besoin d'une nation unie, capable de résister à l'envahisseur étranger."
[...] En Italie se pose, en plus, le problème, sans doute plus grave encore, de la refondation des institutions. Il s'agit pour ainsi dire de repartir de zéro : le pays a vécu durant plus de vingt ans sous un régime totalitaire ; le nord de la péninsule, tout juste libéré, se retrouve sans gouvernement officiel ; la monarchie s'est décrédibilisée en s'alliant au fascisme. Dans ce contexte, le pouvoir revient presque naturellement aux vainqueurs du fascisme : les partis issus des Comitati di Liberazione Nazionale vont ainsi rapidement s'imposer dans la nouvelle vie politique du pays (comme De Gaulle en France). [...]
[...] Dans une dernière tentative pour sauver le centro-destra sans consentir à l'aide de ces partis extrémistes, De Gasperi fait voter la legge truffa une réforme du système électoral censé avantager son propre camp, mais qui ne parvient pas à empêcher la montée inexorable de la gauche. En 1954, De Gasperi décède ; on peut considérer que le centro- destra disparaît en même temps que lui. Afin de conserver le pouvoir, la DC doit désormais trouver un accord avec les partis de gauche. [...]
[...] Storia dello Stato italiano - Schede per la prova orale di D.N.L. al baccalauréat Ces fiches ont été réalisées par et pour un élève de terminale, afin de faciliter les révisions de l'épreuve orale de D.N.L. (Discipline Non- Linguistique) histoire et géographie de l'Italie en langue italienne. Elles reprennent, à raison d'un chapitre par fiche, l'ensemble du programme d'histoire de terminale, introduit par un rapide rappel du programme de première, ainsi qu'une fiche-méthode pour les sujets de géographie. Bien que s'adressant a priori en premier lieu à des élèves de terminale préparant cette épreuve, ces fiches permettent à tout un chacun d'étudier de façon très synthétique l'histoire de l'État italien depuis sa fondation jusqu'à nos jours. [...]
[...] Le roi Victor-Emmanuel III et Badoglio, pris de court, choisissent de fuir l'Italie, laissant le peuple entièrement livré à lui-même. Le 12 septembre 1943, Mussolini est libéré par la Wehrmacht ; il fonde un nouvel État fasciste dans le nord de la péninsule : la Repubblica Sociale Italiana (RSI) ou Repubblica di Salo (officiellement fondée le 23 septembre 1943). La RSI est en réalité totalement impotente diplomatiquement parlant, et entièrement dépendante de l'Allemagne. Face à cette recrudescence du pouvoir fasciste, et surtout contre la présence des nazis sur le territoire italien, des mouvements de résistance apparaissent : les partigiani mènent une guérilla désespérée contre la Wehrmacht. [...]
[...] - Dès son accession au pouvoir en 1955, Amintore Fanfani annonce sa volonté d'une alliance avec les socialistes, volonté partagée par le Président de la République Giovanni Gronchi. Ce rapprochement s'inscrit dans une logique à l'échelle mondiale : alors que les tensions entre Ouest et Est avaient mené, en 1947, à la séparation de la DC et des socialistes communistes, le climat de détente qui prévaut alors sur la scène internationale, entre Kennedy et Khrouchtchev, permet de rouvrir le dialogue entre libéraux et socialistes. [...]
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