Psycholinguistique, systèmes d’écritures, langage écrit, systèmes orthographiques, systèmes sémantiques, traitements syntaxiques
L'écrit est le point de départ de n'importe quel activité de lecture. À quoi sommes nous confronté en tant que lecteur ?
Deux grandes définitions de l'écriture. Le choix de la définition déterminera la datation de l'apparition de l'écriture :
- L'écrit est un message visuel qui transmet un sens. On va donc exclure certaines peintures comme par exemple La Joconde dans laquelle on a du mal à comprendre le sens qui est véhiculé. Il faut une volonté de transmettre l'histoire. Définition très large.
- L'écrit est une fixation du langage parlé dans une forme visuelle permanente ou semi-permanente (on peut l'effacer ou non). À partir du moment où on fixe, on transcrit la parole et on va la transcrire de façon non ambiguë. On va coder le fond et la forme. L'écriture va donner une traduction mot à mot du langage parlé.
[...] Chaque symbole va correspondre à un mot du langage parlé. Il vient du grec logos qui signifie mot, parole. Il faut autant de symbole que de mot dans la langue. Quelques exemples contemporains : §, €, Les anciens hiéroglyphes égyptiens se sont développés pour devenir des logogrammes mais seulement pour une partie du langage parlé. Ils sont constitués d'idéogramme auxquels on ajoute des indices de prononciation qui concernent uniquement les consonnes. Les caractères chinois (in Morais, 1994) 90% des caractères chinois sont constitués de 2 composantes : - Un radical sémantique (morphème) codant la signification - Un indice phonétique Il y a deux façons de combiner le symbole. [...]
[...] Chapitre 2 : Les niveaux d'analyse du langage écrit Un modèle général de lecture. Modèle de Zagar et al. (1995) = synthèse des différentes étapes de la lecture : Pour chaque niveau d'analyse, on essaye de trouver les processus cognitifs utilisés. Flèche = processus Carré = représentation On part du mot écrit et pour la parole, on part du mode phonologique. a. Perception des lettres. C'est le premier niveau d'analyse dans notre système alphabétique. La perception permet d'activé en mémoire des codes graphémiques, c'est-à-dire les représentations abstraites des lettres. [...]
[...] Pour les syllabes (comme le Kana), on aurait les deux voies. La voie du transcodage avec un système syllabique serait beaucoup plus facile à utiliser. On n'aurait pas cette prédominance de la voie directe comme on a chez nous. En résumé, ce qui change, ce sont les unités de codage et le poids respectif associés aux deux voies (équivalence, dominance, seule). Le calcul syntaxique dépend du sens d'écriture et des déclinaisons (permet d'indiquer la fonction du mot dans la langue). [...]
[...] Coûts cognitifs des systèmes. • L'alphabet : En termes d'économie cognitive, on a un nombre réduit de caractères à mémoriser. On considère que l'alphabet est le système de codage le plus économique et le plus puissant au niveau de la productivité. On peut ainsi créer une infinité de mots et même des mots que l'on ne connaît pas. Dans un système qui serait entièrement logographique, il faudrait autant de signes que de mots. Mais coût cognitif : o Prendre conscience des phénomènes (des unités de l'oral). [...]
[...] Ces lettres vont activer des mots dans le lexique, dans lequel on a un petit ensemble de mots activés et grossièrement compatibles avec le stimulus. On appelle ses mots des candidats visuels. L'ensemble de candidats visuels activés sont des voisins orthographiques. Ils ont été définis comme des mots similaires à une lettre près conservant le nombre total de lettre et leurs positions. Il suffit de remplacer une lettre par une autre. • 2ème étape : vérification : on vérifie les candidats un par un pour sélectionner le bon. [...]
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