Sciences humaines et arts, Linguistique française, types de phrases, actes de langage, phase assertive, phase injonctive, phase interrogative, phase exclamative, négation, phases emphatiques, domaine morphosyntaxique, domaine pragmatique, phrases facultatives
Ce cours portera sur les types de phrases, le fait que dans la langue il y ait des structures formelles précises et indéfinies qui servent à signaler certains actes de langage (comme des actions socialement reconnues que l'on peut effectuer simplement en prononçant quelque chose). Les actes de langage typiques sont l'acte de remercier, de saluer et de s'excuser. De la même manière, demander, affirmer et commander sont des actes du langage. Tous les actes de langage ne sont pas encodés dans des types de phrases.
[...] C'est la limite inférieure du domaine pragmatique/ énonciatif/ discursif : unité minimale pour effectuer un acte de langage. Cf et 10 polycop. Ces deux définitions divergent à partir du moment où l'on s'éloigne des P typiques comme « Pierre a mangé le poulet » pour « oui » par exemple. Le concept de types de P dans la GMF assure le lien entre les deux définitions (Cf 9.2 Le type de P est l'ensemble de propriétés de la structure morphosyntaxiques qui servent à signaler le rôle que joue la P dans l'échange communicationnel. [...]
[...] Peut être de type simple ou complexe. L'inversion simple entraine la postposition du sujet par rapport au verbe. Cela se produit lorsque le sujet est représenté par des pronoms personnels conjoints ou par le pronom démonstratif « ce ». Ex : Abstention, départ, assite-t-on à une fronde des députés ? L'inversion complexe : pronom qui se place après le verbe et sujet qui persiste et précède le verbe. Il est repris après le verbe par un pronom qui reprend le sujet. [...]
[...] L'assertion est donc considérée par les grammairiens comme le type de P typique. L'assertive s'emploie principalement pour mettre en œuvre ce que Jakobson appelait la fonction référentielle du langage. Désigne des réalités du monde extralinguistique : sensible, psychologique Les P assertives à la première personne sont moins fréquentes. L'assertion n'est pas le seul moyen pour effectuer un acte constatif. Il peut être effectué aussi de manière indirecte en utilisant un type de P qui n'est, a priori, pas fait pour effectuer une constatation : P interrogative/ rhétorique Ex : N'est-ce pas merveilleux ? [...]
[...] Le dilemme de l'utilisateur. Nous nous intéressons exclusivement aux P principales : cad syntaxiquement autonomes et pas subordonnées. Seules les interrogatives directes peuvent donner lieu à des P principales. Les interrogatives directes constituent des P principales autonomes caractérisés par une intonation interrogative et par la présence d'un point d'interrogation à l'écrit. Les interrogatives indirectes constituent des P subordonnées qui dépendent d'une principale : qui peut ne pas ê une interrogative et donc ne pas avoir d'intonation interrogative ou de point d'interrogation. [...]
[...] Il ne s'intéresse qu'au cinéma. Avec les auxiliaires et les verbes modaux : Ce discours ne peut que me séduire. Le ne de négation précède toujours le verbe. Il est généralement collé au verbe et n peut en être séparé que par des pronoms. Ex : Ne lui est pas non plus étrangère. Il n'y a pas de planète. Le deuxième terme négatif (pas ou autre) : - Si le verbe est conjugué dans un temps simple, alors il se place derrière le verbe. [...]
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