L'indicatif est un mode personnel et temporel. Il est le seul mode qui permette, grâce à ses nombreux temps, de situer le procès dans l'une des trois époques : passé, présent et avenir. On le considère pour cette raison comme le mode de l'actualisation du procès.
[...] Le futur simple : Les temps du futur situent le moment du procès dans l'avenir, après le moment de l'énonciation. Un procès projeté dans l'avenir est envisagé avec une certaine part d'hypothèse et d'incertitude. Avec le futur simple, la charge d'hypothèse est minimale, et, même si la réalisation du procès n'est pas avérée, sa probabilité est très grande. En outre, sa localisation temporelle permet au futur simple de se charger de valeurs modales associées à l'avenir. Valeurs temporelles : La projection du procès dans l'avenir par rapport au présent de l'énonciation peut être marquée par la seule forme verbale au futur. [...]
[...] L'imparfait : Il dénote un procès situé hors de l'actualité présente du locuteur. Il prend une valeur temporelle quand le procès est décalé dans le passé et une valeur modale quand le procès est envisagé comme possible hors de l'univers réel. A la différence du passé simple, l'imparfait est un temps analytique, exprimant l'aspect sécant. Avec l'imparfait en effet, le procès est perçu de l'intérieur ce qui permet de le séparer en deux parties et de distinguer ce qui est effectivement réalisé et ce qui ne l'est pas encore ; il oppose à un certain point du temps, une partie du procès déjà accomplie à une autre qui reste à accomplir Par opposition au passé simple, l'imparfait n'envisage pas les limites du procès, auquel il n'assigne ni commencement ni fin. [...]
[...] En particulier, les verbes performatifs employés à la première personne du singulier servent à accomplir un acte de langage qui coïncide avec le moment de l'énonciation : Je vous félicite pour ce brillant résultat. Un énoncé au présent étendu, toujours centré sur le point d'énonciation, occupe un espace de temps plus ou moins large, en fonction du sens lexical du verbe, du procès dénoté ou des indicateurs temporels. Ces lampes n'éclairent pas dénote un procès plus étendu que Maintenant le boy enlève les assiettes. Un énoncé au présent peut aussi exprimer l'aspect itératif avec un complément de temps approprié : Elle regarde la télévision parfois / souvent / tous les soirs. [...]
[...] Le futur sert à accomplir trois types d'actes de langage : injonction, promesse, prédiction. La phrase assertive au futur est neutre ; c'est la situation et le contexte qui viennent spécifier l'acte de langage accompli. Futur injonctif, futur de promesse, futur prédictif, futur d'atténuation, futur d'indignation, futur de supposition. Le futur antérieur : Comme forme composée, il exprime l'aspect accompli ou l'antériorité par rapport au futur simple correspondant. Associé à un complément approprié qui fournit le repère temporel, il peut s'employer dans une phrase indépendante, pour exprimer l'achèvement d'une action dans l'avenir : Au XXIIe siècle / Un jour / Bientôt, les hommes auront épuisés les ressources de le Terre. [...]
[...] LES TEMPS DE L'INDICATIF L'indicatif est un mode personnel et temporel. Il est le seul mode qui permette, grâce à ses nombreux temps, de situer le procès dans l'une des trois époques : passé, présent et avenir. On le considère pour cette raison comme le mode de l'actualisation du procès. Il comporte cinq formes simples, auxquelles correspondent cinq formes composées : Formes simples : présent (il chante), imparfait (il chantait), passé simple (il chanta), futur simple (il chantera), conditionnel présent (il chanterait). [...]
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