Linguistique, emprunts étrangers, mots empruntés, langues anciennes, langues modernes, langue
Tout au long de son histoire, le français a emprunté aux langues anciennes et aux langues modernes. Les voyages, le commerce, les invasions, la guerre et le développement des techniques modernes ont favorisés l'introduction de ces mots dans notre langue.
Certains de ces emprunts ont gardé leur forme d'origine, d'autres, au contraire, ont subit quelques modifications afin de s'adapter à notre langue.
[...] Parfois, c'est parce que le mot emprunté a évolué dans la langue d'arrivée que le sens originel s'est perdu, exactement comme le font des mots hérités (ainsi, du terme hérité du latin rem, quelque chose on arrive au français rien). Toute une catégorie de changements sémantiques spontanés est représentée par les noms géographiques devenus noms communs : Angora (Ankara), faïence (Faenza). L'EMPRUNT ET SES VARIANTES Héritage ou mots héréditaires Les mots héréditaires sont ceux que le français a hérité d'une langue ancienne : latin, francique et gaulois. Les doublets Les emprunts aux langues anciennes ont un statut particulier. En effet, le latin, par exemple, est à la fois langue originelle (héritage) et langue d'emprunt. [...]
[...] Certains de ces emprunts ont gardé leur forme d'origine, d'autres, au contraire, ont subit quelques modifications afin de s'adapter à notre langue. POURQUOI EMPRUNTONS-NOUS ? Nous empruntons des mots étrangers lorsque nous ne trouvons pas, dans notre propre langue, les mots correspondants à un objet, un concept «venus d'ailleurs». Marie-Fr. Mortureux distingue deux situations : Soit le texte présente une réalité étrangère qui n'a pas de véritable correspondant en français. Soit l'emprunt désigne une réalité importée. (Marketing). Comme Marie-Fr. Mortureux, d'autres auteurs distinguent deux sortes d'emprunts : Les emprunts nécessaires ou connotatifs. [...]
[...] MORTUREUX Marie-Fr., La lexicologie, entre langue et discours, Armand Colin, Campus . GARDES-TAMINE Joëlle, La grammaire, T1, 3ème édition, Armand Colin. THEVENIN André (texte d'), LABOUDIGUE Maïté (illustration Fenêtre ouverte sur les langues. L'aventure des mots, Epigones (jeunesse). NIKLAS-SALMINEN Aïno, La lexicologie, Armand Colin GUILBERT Louis, LAGANE René, NIOBEY Georges (sous la direction Grand Larousse de la langue française en 7 volumes, T2. WALTER Henriette, L'aventure des mots venus d'ailleurs, Robert Laffont. GUIRAUD Pierre, Les Mots étrangers, Que sais-je ? [...]
[...] Parfois les mots empruntés sont si nombreux qu'on redoute qu'ils ne dénaturent la langue qu'ils envahissent. Alors, des voix s'élèvent pour que des mesures de protection de la langue française soient prises. Ainsi dénonce-t-on le déferlement des mots anglo-américains dans la langue française. Déjà, au XVIième siècle, François Ier s'inquiétait des emprunts à l'italien. Mais une langue vit ainsi, tout comme les hommes, d'échanges avec les autres. L'affirmation de son génie propre dépend d'abord de la vitalité et du dynamisme du peuple qui la parle. [...]
[...] Les emprunts superflus ou dénotatifs. Les emprunts nécessaires ou connotatifs Les emprunts nécessaires ou connotatifs sont des emprunts qui s'imposent. En règle général, il s'agit de termes techniques (concepts, procédés, objets Ce sont des mots qui n'ont pas d'équivalent dans notre langue. Ils ont été importés en même temps que le procédé, le concept ou l'objet importé. Les emprunts superflus ou dénotatifs Ces emprunts ont des équivalents dans notre langue mais ils sont préférés à leur traduction Aïno Niklas-Salminen nous donne l'exemple suivant : Pourquoi dire football alors qu'on peut dire balle au pied ? [...]
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