commentaire de texte, L'évolution des structures grammaticales, Alain Peyraube, changement syntaxique, approche formelle, approche fonctionnelle-discursive, analogie, réanalyse, emprunt externe
Les études sur les structures grammaticales ont réellement commencé avec Greenberg dans les années 1960. Elles se basaient à la fois sur la synchronie et la diachronie par complémentarité.
C'est en analysant les grammaires historiques que les linguistes ont pu rendre compte des changements de la langue en question au cours du temps. Cependant, King affirme qu'il y a un retard en syntaxe historique par rapport aux autres domaines de la linguistique.
Toute l'analyse se base en réalité sur les travaux de Meillet (1912) qui distinguait l'analogie et la grammaticalisation.
[...] Il existe plusieurs degrés de grammaticalisation placés sur un continuum entre le mot lexical et le mot grammatical. Les emprunts externes sont possibles lorsqu'un minimum de deux langues sont en contact. Ils peuvent insérer des structures entières d'une langue dans une autre langue. C'est ce mécanisme qui explique le mieux les changements et les causes. Ces emprunts dépendent des facteurs culturels ou sociaux et sont produits lorsque la langue qui emprunte ne trouve pas de solution dans son propre système. [...]
[...] Les motivations du changement grammatical peuvent être sémantico-pragmatique, typologique, structural et phonologique. En sémantico-pragmatique, il y a trois mécanismes : la métaphorisation, qui transfert le sens par analogie, la métonymisation, qui exprime un concept à partir d'un autre concept proche, et la subjectification. Il y a trois mécanismes de changement grammatical : la réanalyse, l'analogie et l'emprunt externe. Ces mécanismes sont motivés par quatre motivations : le changement sémantico-pragmatique, qui est primordial, la tension typologique, l'exigence structurale et le changement phonologique. [...]
[...] Pour l'approche formelle (ou générative), la grammaire est un ensemble de règles qui régissent les différentes structures grammaticales possibles dans une langue donnée. Cette approche est fondée sur l'apprentissage précipité de la grammaire de la langue maternelle, qui fait changer la langue parlée au départ. Le changement syntaxique n'a pas besoin d'être appris. A côté de ces fondements, il y a le modèle des Principes et paramètres qui contient un Principe de Transparence. Mais ce principe ne peut pas marcher car les langues se complexifient. [...]
[...] Synthèse : L'évolution des structures grammaticales, Alain PEYRAUBE (2002) Les études sur les structures grammaticales ont réellement commencé avec Greenberg dans les années 1960. Elles se basaient à la fois sur la synchronie et la diachronie par complémentarité. C'est en analysant les grammaires historiques que les linguistes ont pu rendre compte des changements de la langue en question au cours du temps. Cependant, King affirme qu'il y a un retard en syntaxe historique par rapport aux autres domaines de la linguistique. [...]
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