Consolidation en français, véracité du mythe, commentaire de texte, Mircea Eliade, Aspects du mythe, analyse sémantique, Les Grecs ont-ils cru à leurs propres mythes, Paul Veyne, Théogonie, Hésiode, propositions suborbonnées, orthographe
Le mot "mythe" vient du grec ancien muthos, le récit, et peut à la fois renvoyer à une allégorie, un récit avec des faits, des êtres imaginaires et des dieux ayant des traits humains, mais également ce qui relève de quelque chose d'imaginaire, qui n'est pas possible dans la réalité. Or, les trois textes proposés s'interrogent sur la véracité des mythes. Le premier document est un texte de Mircea Eliade issu d'"Aspects du mythe", publié en 1963 : il s'agit d'une analyse sémantique du mot mythe dans son utilisation contemporaine. Le second document est issu de l'ouvrage "Les Grecs ont-ils cru à leurs propres mythes ?" écrit en 1983 par Paul Veyne. L'auteur s'interroge sur la croyance des mythes par les Grecs antiques mais aussi sur le rapport avec le temps qu'entretient le mythe. Le troisième document est écrit par Hésiode, daté du VIIIème siècle avant J.-C., "Théogonie" : le poète grec écrit sur les muses héliconiennes, qui lui ont remis un rameau de laurier et lui ont demandé de chanter les dieux antiques ; en échange de ce don de voyance poétique, il doit les célébrer. De quelle manière se construit la relation entre mythe et réalité ? D'abord nous verrons comment le mythe est défini comme étant une croyance, ensuite nous nous interrogerons sur la façon dont le mythe s'inscrit dans le temps.
[...] » à la ligne dix-sept. Le mythe a un rapport conflictuel et ambivalent avec la réalité parce qu'il s'inscrit dans un monde temporel différent de celui des Hommes. Pour conclure, la relation entre le mythe et la réalité est ambivalente parce que le mythe est défini comme étant une croyance, authentique parce qu'il explique le monde, tout en étant discutable car il peut aussi désigner ce qui n'existe pas pour de vrai. Le mythe s'inscrit dans le temps : il est ancré dans un passé antérieur à celui des Hommes, s'inscrivant dans une réalité autre que la leur et son sens évolue, de « vérité » à « mensonge ». [...]
[...] « Ces mondes de légende étaient crus vrais, / en ce sens qu'on n'en doutait pas, / mais on n'y proposition juxtaposée prop. coordonnée avec « Ces mondes . » croyait pas / comme on croit aux réalités / qui nous entourent. » prop. subordonnée à « on n'y proposition subordonnée croyait pas » à « on croit aux réalités » III – Orthographe L'électricité est une richesse inestimable dont on ne peut plus se passer aujourd'hui. C'est la découverte de l'électricité, il y a plus d'un siècle, qui a permis au progrès de faire des bonds prodigieux. [...]
[...] Mircea Eliade explique que d'abord les « sociétés archaïques » pensaient le mythe comme étant véridique, puis Xénophane, au Vème siècle avant J.-C. « le premier » remis en cause cette définition : jusqu'au Xxème siècle, on l'utilisait comme synonyme de « fiction ». Cette ambivalence dans la signication du mot, entre faux et vrai, illustre cette idée selon laquelle le mythe observe une relation complexe avec la réalité : au cours du temps, il est tour à tour « fiction » puis véridique. [...]
[...] Les trois textes semblent ainsi s'accorder sur le fait que les mythes sont présentés comme étant vrais. Si les mythes sont considérés comme étant authentiques, c'est parce qu'ils expliquent le monde. Hésiode montre que chaque dieu ou déesse est une allégorie de ce qui fait le monde : particulièrement à la fin du premier paragraphe, « Cronos » est l'allégorie du temps, personnifiant également « le grand Soleil et la brillante Lune, – et la Terre et le grand Océan et la noire Nuit ». [...]
[...] En effet, le sujet du verbe est « la découverte de l'électricité » et est conjugué au passé composé. L'auxiliaire « être » est conjugué selon la personne. En revanche, le participe passé est invariable. Également, « pour trouvé » est faux. Il faut écrire « trouver », à l'infinitif. Quand une préposition est suivie d'un verbe, il faut utiliser ce dernier à l'infinitif. On peut aussi remplacer « trouver » par un verbe du deuxième ou du troisième groupe comme « mettre » : on n'écrit pas « pour met » mais « pour mettre ». [...]
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