Sur les ruines de palais fatimides a poussé la Gamaliyya, un quartier du vieux Caire. Fasciné par la vie truculente qui pullule sur ces splendeurs souterraines, Mahfouz fait ici de la Gamaliyya le microcosme de l'humanité.
[...] Elle semble presque présenter une sorte de douleur, de noirceur mais aussi de l'espoir, de la clarté. Elle ne manque pas en tout cas de susciter une fascination certaine envers Arafa dont l'attention semble hypnotisé par ce mystérieux et charmant personnage féminin ; « Après le silence, le tumulte de la rue lui paraissait assourdissant : les cris des marchands ambulants, les caquetages des femmes, les plaisanteries braillées à pleins poumons et un bel assortiment d'injures diverses accompagnaient le flot ininterrompu des passants » avant- dernier paragraphe). [...]
[...] Ce dernier personnage semble amoureux d'une jeune femme du quartier. L'ambiance du quartier semble répondre à la terreur imposée par les futawwas, sorte de milice locale effrayante et toute-puissante. La force du roman réside dans ce mélange d'occulte et de réalisme,. Le style de l'écrivain est très fort. Il plante bien les deux personnages et l'ambiance très vivante du quartier. Le lecteur a hâte de savoir ce qu'il va arriver aux personnages. Le lecteur est tenu en haleine par un suspens haletant. [...]
[...] On remarque l'attention qui est portée dans sa description. On fait notamment référence à la chasteté qui se dégage d'elle. On voit bien qu'Arafa convoite cette jeune femme mais qu'il ne se sent peut-être pas encore suffisamment riche pour la convoiter. Peut-être ne sent-il pas assez bien pour elle. « admirant la douceur de son visage à la peau sombre, encadré d'un fichu noir, l'élégance de ses mouvements lorsqu'elle se déplaçait, chastement vêtue d'une longue robe brune qui tombait jusqu'à terre, et l'éclat ambré de ses yeux, malgré les paupières de son œil gauche rougies et enflammées par quelque infection. [...]
[...] « sa beauté lui paraissait sans défaut, à part cette inflammation des paupières : et combien il lui aurait été facile de la guérir Seulement pour l'avoir à lui, il lui faudrait certainement plus d'argent qu'il n'en possédait pour l'instant » 440, dernier paragraphe. On peut se demander donc si le personnage masculin arrivera à ses fins.Nous sommes de tout cœur avec lui et nous avons hâte de savoir la suite. Conclusion Dans ce roman, nous avons deux personnages masculins qui semblent occupés à des sortes de travaux occultes qui ont un rapport avec l'alchimie. Ils semblent avoir un certain succès dans le quartier. [...]
[...] Peut- être y fait-il référence de manière consciente ou peut-être l'a t'il en mémoire au moment où il écrit ces lignes. À côté de ce quartier si animé, la jeune femme tranche avec toute sa douceur. Le personnage masculin semble véritablement sous le charme de cette jeune femme. C'est comme si le temps s'arrêtait. Le passage de Santouri, le futuwwa semble provoquer une vive impression chez tous les protagnoistes. Nous avons l'impression que ces sortes de policiers provoquent une sorte de terreur dans le quartier, qu'ils sont un peu les maîtres du quartier. [...]
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