Le travail se présente d'abord comme un acte [travailler, c'est d'abord agir] qui se passe entre l'homme et la nature ; en effet, par le travail, l'homme transforme la nature (il s'agit d'une évidence phénoménologique) ; On peut définir le travail comme une activité de transformation de la nature.
Le travail, d'autre part, implique nécessairement l'intervention d'intermédiaires dans la production. Ce qui sépare le travail de l'activité de la nature [le vent, les orages, les cyclones…], c'est la médiation des outils ; par exemple, on ne saurait dire que le castor qui construit un barrage, et donc qui transforme la nature en vue de son utilisation, travaille, car il se contente d'utiliser ses organes naturels. Au contraire, le travailleur convertit des objets extérieurs en organes de sa propre activité.
[...] - Marx montre aussi que les conditions de travail de chacun sont conditionnées par celles de tous. Ainsi tout est imposé : horaires, cadence, méthode, technique Nulle initiative ni spontanéité ne sont laissées à personne. - La répétition machinale du même geste rend l'ouvrier incapable d'une autre activité. Cette forme d'aliénation consiste dans l'humiliation, l'avilissement de tâches qui sont si simples qu'elles ne demandent ni qualification, ni goûts, ni aptitudes, ni intelligence, ni talent. Dans le livre I du Capital, Marx nous dit que l'emploi des machines avait rendu la force musculaire si inutile que le travail était confié à des enfants (le mot prolétaire vient du latin proles qui signifie enfant) - Comme la productivité est d'autant plus élevée que le travail social est divisé, elle exige des entreprises de plus en plus importantes, réunissant des milliers d'ouvriers. [...]
[...] Le travail est-il liberté ou aliénation ? 1. Thèse : Le travail est liberté a. La nature Le travail se présente d'abord comme un acte [travailler, c'est d'abord agir] qui se passe entre l'homme et la nature ; en effet, par le travail, l'homme transforme la nature (il s'agit d'une évidence phénoménologique) ; On peut définir le travail comme une activité de transformation de la nature. Le travail, d'autre part, implique nécessairement l'intervention d'intermédiaires dans la production. Ce qui sépare le travail de l'activité de la nature [le vent, les orages, les cyclones c'est la médiation des outils ; par exemple, on ne saurait dire que le castor qui construit un barrage, et donc qui transforme la nature en vue de son utilisation, travaille, car il se contente d'utiliser ses organes naturels. [...]
[...] Le maître, dès lors, est aussi celui qui contraint l'esclave à travailler pour lui. Or, l'esclave, en oeuvrant pour le maître, objective ses qualités spirituelles dans le monde qu'il élabore et qu'il crée. Il forme ses qualités en agissant sur le monde, et acquiert ainsi une supériorité décisive sur le maître, de sorte qu'il finit par devenir le véritable maître du maître. S'il remporte la victoire sur le maître, c'est précisément parce qu'il travaille (le maître ne travaille pas, il se contente de jouir du produit du travail de l'esclave). [...]
[...] Il est aliéné au sens où il est séparé de ce qu'il fait Synthèse : Se libérer en s'aliénant Nous avons vu, avec Hegel, que le travail consiste à introduire l'Esprit dans le monde, dans la nature. Il est l'activité spirituelle de transformation de la nature. Cependant, par là, l'Esprit s'introduit dans une nature qui lui apparaît tout d'abord étrangère, c'est-à-dire qui est pour lui son autre. Il y a par là même une aliénation qui est consubstantielle au travail lui-même. Le travail, c'est toujours l'Esprit pénétrant difficilement dans un monde qui lui résiste. Et par là, le travail est toujours originairement aliénation. [...]
[...] Le travail, en somme, n'est que le moyen de vivre. Nous ne travaillons jamais que pour vivre. On remarque ici que chez Marx, la finalité de l'existence humaine n'est pas la quête de l'Esprit comme liberté, mais seulement la nécessité de satisfaire des besoins d'essence matérielle. Je travaille pour vivre, et vivre consiste à satisfaire des besoins d'essence matérielle. b. Les inconvénients de la division sociale du travail Tout à l'heure, Marx faisait l'éloge de la division sociale du travail. [...]
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