Théorie de l'évolution

Thèmes abordés

Être humain, sélection naturelle, théorie de l'évolution, Darwin, Laborit

Résumé du document

Les enseignements de la biologie et de l'éthologie ont bousculé la conception moderne de l'être humain avec la théorie de l'évolution et de la sélection naturelle ayant le naturaliste Darwin comme précurseur.
C'est au cours d'un voyage autour du monde à bord du Beagle que Darwin a observé les animaux, les fossiles, les roches, etc. Toutes les découvertes faites par et depuis Darwin, influencé également par ses contemporains en géologie, en génétique, en éthologie c'est-à-dire dans toutes les sciences étudiant les êtres vivants, confirment l'évolution des espèces grâce à la sélection naturelle.

Extraits

[...] Prenons pour exemple un coup de foudre amoureux. Les actions, les comportements de l'homme, être social, prennent du sens au travers des autres. Et cela, ça exige d'agir à l'intérieur d'un espace. Ce besoin d'action nécessite un système nerveux qui par une pulsion, va permettre d'agir sur et dans l'environnement pour assurer la survie et ainsi aboutir à une sensation de bonheur, de gratification, de plaisir. Le système nerveux, dont les actions favorisent (plaisir, bonheur, gratification, récompense) ou non (souffrance, malheur, stimulus nociceptif, punition) la survie, permet à l'homme d'agir dans un environnement précis afin de maintenir sa structure. [...]

[...] C'est au cours d'un voyage autour du monde à bord du Beagle que Darwin a observé les animaux, les fossiles, les roches . Toutes les découvertes faites par et depuis Darwin, influencé également par ses contemporains en géologie, en génétique, en éthologie c'est-à-dire dans toutes les sciences étudiant les êtres vivants, confirment l'évolution des espèces grâce à la sélection naturelle. Admise par le monde scientifique, la théorie de la sélection naturelle est considérée comme le noyau de la théorie de l'évolution malgré quelques réticences de partisans du créationnisme et du fixisme. [...]

[...] Mais qui dit lois, voit une restriction de liberté qui n'appartient pas vraiment à la nature de l'être humain. Sur le plan neurobiologique et éthologique, les réactions du système nerveux favorisent la dominance en contexte social dans le but d'assurer la gratification future, d'imposer son projet à autrui, de résister ou de triompher des agressions psycho-sociales. Avec la théorie de l'évolution et celle de la sélection naturelle, Darwin a totalement remis en cause la conception moderne de l'être humain que cela soit sur le plan génétique, écologique ou comportemental. [...]

[...] Et il sait que dans cette compétition, s'il veut garder l'être à sa disposition, il devra dominer. Mais si cette situation d'inhibition dans son action se prolonge, elle risque d'engendrer des perturbations biologiques, des maladies mentales telle l'agressivité susceptible de s'exprimer sur autrui ou sur lui-même. C'est ainsi qu'il somatise en détournant son agressivité sur son estomac (un ulcère d'estomac), sur son cœur (hypertension artérielle), voire même contre lui en se suicidant par amour pour la personne tant désirée. Dans cet exemple, l'homme n'a pas eu la liberté de réaliser l'acte aboutissant au bonheur, au plaisir car il s'est heurté au projet d'un rival. [...]

[...] Enfin, un troisième cerveau, le cortex cérébral qui associe les voies nerveuses sous-jacentes qui ont conservé la trace des expériences passées différemment de celles où elles ont été impressionnées par l'environnement au moment même de l'expérience afin de créer un processus imaginaire. Divers comportements résultent de la pulsion envoyée par le système nerveux (consommation, gratification, punition ou inhibition). Dans l'exemple, l'homme ne peut assouvir son besoin fondamental de reproduction à cause d'une personne rivale, attirée par la même personne. Il se retrouve dans l'impossibilité d'aboutir au plaisir, au bonheur. Soit l'homme, dans un comportement de punition fuit la situation, soit il lutte et détruit le sujet de l'agression, c'est-à-dire le rival. [...]