Pour les Stoïciens, tout ce qui nous arrive ne dépend pas de nous. Mais il y a une place pour une action et une liberté, de juger le bien et le mal à condition de donner notre assentiment aux évènements qui nous arrive par la faculté qui nous est propre : la raison. Mais y a-t-il dans ce cas-là, un intérêt à revenir sur nos actes pour les analyser quand on sait que l'on en n'est pas la cause. En d'autres termes, est-ce que la conscience morale trouve sa source en nous-mêmes ou est-ce l'écho de commandement extérieur ?
Tout d'abord, selon l'innéisme, les idées qui naissent avec nous, les plus simples et les plus évidentes qui soient, que l'esprit peut concevoir en y portant l'attention, sont les fondements premiers du savoir.
[...] Dans son oeuvre intitulée Généalogie de la morale, l'auteur parle autodomestication de l'homme par l'homme Selon lui, la société est parvenue à ses fins en réussissant à faire naître chez l'homme le sentiment de culpabilité par l'intermédiaire de la religion, plus précisément du christianisme car comme il le dit lui-même c'est Dieu lui-même qui se sacrifie pour sauver les hommes Ce sentiment est un symptôme pathologique selon lui, il montre que l'individu a renoncé à s'imposer. Il a intériorisé la contrainte extérieure de telle sorte qu'il réfrène lui- même ses désirs. La conscience morale est passive et n'a pas les moyens d'être déterminante. [...]
[...] Pour les Stoïciens, tout ce qui nous arrive ne dépend pas de nous Pour les Stoïciens, tout ce qui nous arrive ne dépend pas de nous. Mais il y a une place pour une action et une liberté, de juger le bien et le mal à condition de donner notre assentiment aux évènements qui nous arrive par la faculté qui nous est propre : la raison. Mais y-a-t-il dans ce cas-là, un intérêt à revenir sur nos actes pour les analyser quand on sait que l'on en n'est pas la cause. [...]
[...] Peut-on se fonder sur ce que l'on ressent pour la distinction entre ce qui est bien et mal ? Tout d'abord, NIETZSCHE propose de remettre en question le fait que la conscience morale soit perçue comme un principe inné et universel. Pour cela, il prend le parti de la conception historiciste, c'est-à-dire ceux qui conçoivent que la vérité n'est pas dissociable de circonstances historiques particulières, et ne peut donc être ni intemporelle, ni universelle. Pour NIETZSCHE, la distinction que l'on fait entre le bien et le mal n'est pas innée mais issue du dressage social. [...]
[...] Ainsi donc, les valeurs morales sont relatives, changeante parce qu'elles sont l'écho en nous, les besoins d'une société à un moment donné. Par exemple, aujourd'hui, un infanticide est considéré comme très grave. Mais quelques siècles en arrière, cet acte était moins important, moins puni que de détruire un capital économique en y mettant le feu. Comment expliquer cela ? Les idées qui sont considérées comme vraies dans la société à ce moment-là, sont les idées qui reflètent les intérêts de la classe sociale dominante et qui les consolident. [...]
[...] ROUSSEAU énumère ainsi dans son texte les principaux sentiments qui engendrent les idées de bien et de mal. Il rassemble d'un côté les sentiments qui se rapportent à soi-même avec l'instinct de conservation, la crainte de la douleur et de la mort, la recherche du bien-être et d'un autre côté, les sentiments qui concernent notre sociabilité naturelle avec la pitié, la bienveillance et la sympathie. Une association se fait ainsi entre ce qui est agréable et bien et ce qui est nuisible et mal. [...]
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