Dans ce texte, Nietzsche nous propose une réflexion sur la société et plus particulièrement des échanges dans la société. Ainsi, il nous livre sa réflexion et se demandent: comment comprendre que les relations soient devenus des relations commerçants et qu'elle en sont les conséquences?
Telles sont les questions que soulèvent ces phénomènes auxquels le philosophe cherche à éclaircir dans ce texte. Selon Nietzsche, la nécessité de vouloir réduire toute chose à une logique commerciale qui se développe de plus en plus dans les société actuelles, pervertissent les relations sociales et les rapports entre les individus.
[...] Les motivations de la condition humaine ne sont qu'à priori plus qu'une motivation monétaire et commerciale, une volonté d'accroître son profit où la quête du bonheur ne semble plus être une priorité. Enfin, le philosophe, évoque le devenir de la société qui s'encre dans cette logique de marchandisation. Ainsi, selon Nietzsche, cette commercialisation représente une menace grandissante qui ne cesse de croître selon les époques et les sociétés. Cette perversions des relations sociales s'en va vers l'infini et le futur lui réserve un essor exponentiel. [...]
[...] Ainsi, ces commerçants sont à l'origine d'une création de nouveaux besoins, dont les individus ne ressentaient pas et qui les enferment dans une utopie où tous les individus peuvent consommer. Dans un second temps, le philosophe évoque l'individualisation de la valeur marchande. En effet, le commerçant s'interroge sur les besoins marchands des individus sur une multitudes de domaines. Ainsi, tout devient marchand. La société est donc régie par des liens commerciaux. Les politiques, les sciences, les arts s'encrent petit à petit dans ce processus. [...]
[...] On en déduit ainsi sa philosophie, entre autre que L'argent doit toujours être un moyen pour la quête du bonheur et non une fin en sois. Néanmoins, ces propos sont à nuancer à partir du moment où le commerce établit des relations sociales, amicales, affectives et fédératrices entre les individus. Dans la Lettre X de Voltaire, intitulée ''Sur le Commerce'', Voltaire fait l'éloge du commerce. Selon lui, le commerce a permit de fédérer le peuple anglais et à ainsi contribué à leur liberté de disposer d'eux mêmes. [...]
[...] Ainsi, ces systèmes économiques et comparé au fondement antique où règnent des valeurs telles que la liberté, le droit, etc. Ors, ces libertés peuvent se révéler inégalitaire comme pour les esclaves Grecs soumis à l'autorité de leur maître. Le commerce, dans nos sociétés actuelles peut constituer une perversion des relations sociales selon Nietzsche. Les adeptes du commerce, conformément au concept de Nietzsche, s'octroient la légitimité d'un produit sans que ce dernier ne soit le fruit de leur labour. Ainsi, ils détournent la charge négative du travail et évitent ce fardeau censé brider leur épanouissement. [...]
[...] Dans nos sociétés actuelles, la grande distribution s'identifie aux commerçants autrefois qui vend mais ne produisant pas et qui rompt ainsi avec la logique du producteur qui vend directement sur le marché. " La question des questions" selon Nietzsche ne serait qu'en réalité une futilité. La vanité de ces protagonistes interpelle le philosophe, qui exprime ainsi son opinion sur le ton de l'ironie. Ainsi, Nietzsche évoque les changements dans nos sociétés qui tendent à la marchandisation des échanges. Le projet de Nietzsche est désormais de s'expliquer sur les mécanismes de ce phénomène. [...]
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