Freud, Lacan, répétition, angoisse, traumatisme, rêve, Philosophie, Autre, Chose, inconscient, pulsion
La répétition est un concept clé de l'oeuvre freudienne, qui va à sa suite intéresser Lacan. Tout d'abord, Freud cherche à comprendre ce qui pousse à répéter un traumatisme allant à l'inverse de ce qui fonde le principe du plaisir, principe premier, qui consiste en l'évitement du déplaisir et la recherche d'hémostase suivant le principe de constance, de moindre mal. En effet, dans « au-delà du principe de plaisir » en 1920, Freud après le retour des rescapés de guerre (1914/1915), va se pencher pour la première fois sur la répétition d'un rêve à caractère traumatique qui angoisse le patient. L'angoisse est un concept majeur de l'oeuvre de Freud, que celui-ci met en lien avec le refoulement, c'est-à-dire avec le principe de plaisir. En 1926, dans « Symptôme, inhibition et angoisse », il avance qu'elle suit le même chemin que celui de la culpabilité et en fait la réponse au refoulement, pour finalement affirmer en 1933 que c'est le refoulement qui répond à l'angoisse.
[...] Collection : Le champs freudien Lacan J., (2004). Le Séminaire, livre L'angoisse (1962-63), Paris, Editions du Seuil. Collection : Le champs freudien Lacan, J., (1973). Le séminaire, Livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Paris, Seuil Lacan, J. (1991). Le séminaire, livre XVII, L'envers. Edition Seuil, collection : Champ freudien Miller « L'Autre qui n'existe pas » Soler, C. (2010). [...]
[...] Cette Chose constitue le réel en tant qu'il est inassimilable au signifiant : tout ne peut pas se dire, « la vérité est inter-dite à qui parle comme tel » et le symptôme ne résout pas tout, il n'est pas entièrement réductible au symbolique, il y'a des restes, des fixions de jouissances restés hors dialectiques. Aussi la satisfaction véritable, pulsionnelle, ne se rencontre ni dans l'imaginaire, ni dans le symbolique, mais dans le réel. Cette Chose, Das Ding, donne son enforme à l'objet qui vient là en réparation d'une perte, se loger à sa place. Cette expérience initiale que fait le petit d'homme vient diviser le principe de réalité, et fonde son identité de perception, son inconscient en tant que le réel le détermine, le cause. [...]
[...] La répétition vient donc là en clivage du signifiant et du réel, en clivage de l'Automaton et de la tuché, concepts que Lacan emprunte à Aristote. L'Automaton consiste en la revenue des signes, en l'insistance de la chaine signifiante, il suit le principe de plaisir, la répétition y apparait alors comme déterminée par le symbolique. De l'autre coté, la tuché, elle, est interprétée comme la rencontre fortuite d'avec le réel, resté hors dialectique, hors chaine signifiante. Aussi elle consiste en la recherche de cette cause indéterminée du Sujet, c'est à dire du réel initial qui l'a causé, et qui revient toujours au même endroit, aussi elle se produit comme pur hasard, par contingence. [...]
[...] (2005). « Remémoration, répétition et perlaboration », Paris, Puf Lacan, J. (2001). Autres écrits. « note italienne », Edition Seuil, collection : Champ freudien Lacan, J. (1986) Le séminaire, Livre VI, L'éthique de la psychanalyse. (1959-1960). Editions du Seuil. [...]
[...] La répétition, une rencontre manquée - Freud et Lacan La répétition est un concept clé de l'oeuvre freudienne, qui va à sa suite intéresser Lacan. Tout d'abord, Freud cherche à comprendre ce qui pousse à répéter un traumatisme allant à l'inverse de ce qui fonde le principe du plaisir, principe premier, qui consiste en l'évitement du déplaisir et la recherche d'homéostase suivant le principe de constance, de moindre mal. En effet, dans « au delà du principe de plaisir » en 1920, Freud après le retour des rescapés de guerre (1914/1915), va se pencher pour la première fois sur la répétition d'un rêve à caractère traumatique qui angoisse le patient. [...]
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