Descartes, verité, unanimité, Platon, Aristote, autorité, suffrage, connaissance, savoir, Emmanuel Kant, majorité, jugement, communauté scientifique, erreur
Dans ce texte, le philosophe développe une thèse. Tout d'abord, il explique que pour la vérité, la majorité ne peut pas décider. Un de ses arguments est que lorsque c'est difficile de trouver la vérité, il faut croire que peu nombreux sont ceux qui la découvrent. Ensuite, Descartes démontre que l'unanimité, le fait que tout le monde soit d'accord, dans l'hypothèse où c'est possible, n'est pas suffisante pour savoir la vérité.
[...] Il faut rechercher le vrai par soi-même. C'est dans notre propre évidence que nous trouverons la certitude. Nous pouvons mémoriser une règle mathématique ; mais tant que nous n'avons pas vu les rapports qu'elle définit, nous ne la connaissons pas véritablement. Le savoir appris n'est pas une véritable connaissance. Savoir véritablement, c'est voir, nous ne pouvons voir que par nous-mêmes, non par autrui. La science diffère de l'opinion droite, en ce que la connaissance est lien (Platon). Porter un jugement solide veut dire que l'on doit s'assurer de ce que l'on pense, être capable de décrire les étapes de son jugement final, savoir d'où l'on est parti et comment on en est arrivé à affirmer ce que l'on considère comme vrai. [...]
[...] Selon Schopenhauer, les idées communes naissent dans l'esprit de quelques personnes. Par leur influence, ces personnes participent à leur développement. Puis les opinions s'étendent aux gens souffrant de paresse intellectuelle. Elles finissent par conquérir l'unanimité grâce au nombre de voix déjà acquises. Mais l'unanimité ne légitime pas pour autant l'opinion. Cette dernière peut être fondée, mais elle n'est pas prouvée. Et, l'histoire nous enseigne que de nombreuses fois le plus grand nombre fut mis en tort par le plus petit. [...]
[...] Mais, on constate une grande diversité des opinions. Doit-on penser que le grand nombre, la majorité a raison ? Comment trouver le juste milieu entre une conception démagogique et une définition élitiste de la vérité ? D'où la citation de Kant : La vérité repose sur l'accord avec l'objet et, par conséquent, par rapport à cet objet, les jugements de tout entendement doivent être d'accord . Ensuite, en sciences, pour qu'une thèse soit acceptée et jugée vraie, il faut qu'elle soit approuvée à l'unanimité par la communauté scientifique. [...]
[...] Règles pour la direction de l'esprit - Descartes (1628) - Questions corrigées Dans ce texte, il y a plusieurs idées principales et l'argumentation de Descartes. En effet, dans ce texte, le philosophe développe une thèse. Tout d'abord, il explique que pour la vérité, la majorité ne peut pas décider. Un de ses arguments est que lorsque c'est difficile de trouver la vérité, il faut croire que peu nombreux sont ceux qui la découvre. Ensuite, Descartes démontre que l'unanimité, le fait que tout le monde soit d'accord, dans l'hypothèse où c'est possible, n'est pas suffisant pour savoir la vérité. [...]
[...] Et même s'il y a unanimité et que la pensée est vraie, cela est-il suffisant pour en faire un critère de la vérité ? Descartes discute cette idée d'unanimité comme critère parce qu'elle ne permet pas de saisir. Le critère de la vérité, c'est de comprendre. Ainsi, celui qui comprend et est capable de le démontrer connaît la vérité. Donc, la compréhension est importante et non l'unanimité. Elle a un caractère essentiel. Descartes analyse que la connaissance de la vérité n'est pas liée à la majorité, l'unanimité, mais vient de la compréhension par chacun. [...]
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