Recherches logiques, Edmund Husserl, concept de signe, concept d'indice, fonction de manifestation, actes d'expression, caractère d'acte, actes d'imagination, acte de signification, théorie phénoménologique de la signification
Ce document comprend dix questions de compréhension de texte sur les Recherches logiques d'Edmund Husserl.
[...] Pour l'auditeur, elles font fonction de signes des "pensées" de celui qui lui parle, c'est-à-dire de ses vécus psychiques donateurs de sens, ainsi que des autres vécus psychiques faisant partie de l'intention de communication. La fonction de manifestation est la fonction des expressions linguistiques en tant qu'indices. Les vécus psychiques ainsi manifestés (kundgegebenen) forment le contenu de cette manifestation. De quels actes vécus se compose, selon Husserl, un acte d'expression ? Concernant les actes vécus par le sujet dans un acte d'expression, Husserl identifie deux moments essentiels et nécessaires pour la constitution d'un acte d'expression. [...]
[...] Parmi elles, on trouve les points suivants : premièrement, de nombreux faits de psychologie descriptive ne se basent que sur des signes, sans être accompagnés d'images ; ensuite, le contenu des images éventuellement évoquées n'a très souvent qu'un rapport lointain avec la signification de l'expression concernée ; enfin, un tel rôle ne permettrait pas de rendre compte de la compréhension d'expressions abstraites ou de sens très complexe, impossibles à illustrer intuitivement (comme le concept de "religion" ou d'"âme"). En quel sens la signification est-elle une unité idéale ? Si la signification d'une expression singulière donnée est la plus souvent co-déterminée par les circonstances factuelles de l'énonciation, une des orientations principales de cette première Recherche consiste à affirmer l'unité idéale de signification. La signification ne saurait partager le mode d'être du vécu réal, et en conséquence n'est pas, quant à son être, fondée sur l'être du vécu de conscience. [...]
[...] Cela rentre donc en contradiction avec le projet de la première Recherche : élaborer une théorie phénoménologique de l'unité idéale de la signification. Husserl tente de parer ce problème et sauver la validité universelle de la thèse de l'identité idéale de toute signification en montrant que la fluctuation est le fait, non des significations elles-mêmes, mais seulement des actes singuliers qui les portent intentionnellement. Notes : E. Husserl, Recherches logiques, livre II, chapitre § al.2 (p. al.2 ; p.38, l.14-28) E. Husserl, Recherches logiques, p l.1 ; p l.19. [...]
[...] Le vécu est empirique, factuel et chaque fois singulier ; la signification est idéale (en-soi), non-factuelle, atemporelle et strictement identique. Donc elle ne se confond ni ne se fond avec aucune des autres composantes phénoménologiques du processus d'expression : ni avec le signe, physique-sensible, ni avec l'objet ou l'état de choses signifié, ni avec l'acte vécu d'intention de signification, individuel et psychique. L'objectivité idéale de la signification repose, selon Husserl, sur son idéalité, qui fait d'elle, non certes une entité, mais bien une identité intelligible autonome, qui n'est ontologiquement dépendante ni des mots dans leur matérialité, ni des images mentales éventuellement associées, ni des actes effectifs momentanés, ni des choses nommées ou désignées. [...]
[...] Qu'est-ce que Husserl entend par « caractère d'acte » ? Le "caractère d'acte" est ce moment interne de l'acte intentionnel - que ce soit un acte conférant la signification (une intention ou un acte intuitif (appréhension du sens dans la perception, l'imagination, ou autre) - qui reste identique d'un vécu singulier à un autre lorsque ceux-ci se rapportent au même objet de la même façon, avec la même signification, et par quoi le vécu psychologique a la propriété de viser intentionnellement autre chose. [...]
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