Galilée, nature, conception de la nature, technique, rôle de la technique, humanité, HLP Humanités Littérature Philosophie, méthode cartésienne, Descartes
Galilée s'oppose à l'idée de son personnage fictionnel, Sarsi, qui serait de croire que la philosophie et plus largement la nature, serait à l'instar d'histoires et de contes, purs produits de la pensée humaine. Au contraire, il est vain de chercher dans des réalisations humaines la réponse à des questionnements qui ne sont pas humains. Selon Galilée, le seule ouvrage pouvant nous permettre de toucher à la compréhension de la nature, c'est l'observation de cette dite nature présente partout autour de nous. Néanmoins, la simple observation passive est insuffisante pour accéder à la compréhension pleine et entière. Il faut alors utiliser un langage spécifique : les mathématiques. Ainsi, la nature serait-elle une sorte de parchemin, indéchiffrable pour les non-initiés aux mathématiques, seul le scientifique peut alors tenter de traduire ses résultats, ses « caractères » que sont les « triangles » et les « autres figures géométriques », comme un philologue offrirait une traduction d'un ouvrage ancien.
[...] Mais si l'Homme se rationalise il tente également d'expliquer en plus de nommer ce qui l'entour. Ainsi l'Homme développe l'esquisse d'une science mathématique, on ne compte plus simplement le nombre de bœufs que l'on possède. On compte l'abstrait, et Pythagore est un exemple parfait en cela qu'il arrive à déterminer, par la mise en place d'un théorème, le segment manquant d'un triangle comportant un angle droit. Ainsi, l'Homme commence à comprendre les mécaniques de la nature puisque apprenant le langage de cette dernière, les mathématiques. [...]
[...] De cette manière l'exploration spatiale a conduit à l'édification de centaine de stations d'écoutes tournées vers le ciel dans l'espérance de la captation d'un signal radio qui pourrait amener à la découverte d'une autre civilisation. Cependant ces grandes oreilles sont le produit technique de l'Homme, de ses découvertes concernant les ondes, les fréquences et leurs déplacements. L'Humanité utilise le Hertz comme unité physique de la fréquence, la plupart de nos appareils qu'ils soient cellulaires, entres autres communiquent via des Méga Hertz ou Mhz, soit 1 Hz x 10[6]. À ce jour cela cela fait donc cinquante ans que nous « écoutons » l'espace et nous nous étonnons de ne rien trouver. [...]
[...] Ainsi le Hertz est-il une infime fraction d'une science plus grande qui nous échappe. Peut-être que notre Hertz est tellement infime et au point d'être inconceptualisable, ou alors tellement grossier au point d'être une simplification extrême d'un phénomène global, qu'il n'existe simplement pas dans une science qui ne serait pas la nôtre. Je fais partie d'une catégorie de personne étrangère au monde des microtechnologies et de l'infiniment petit dans le domaine de la physique, pour moi la conduction des électrons et autres particules électroniques au sein d'un circuit électrique, comme dans celui de mon ordinateur que j'utilise actuellement m'est étranger, je suis ignorant quant au fonctionnement de cette conduction. [...]
[...] C'est de cette manière que la technique conditionne les résultats. [J'ai conscience de l'apparente fantaisie de cette écriture, j'ai essayés d'aborder cette question sous un angle moins exploité, peut-être plus difficile à expliquer, je reste à votre disposition pour tout renseignement et m'excuse si je commet des approximations.] Expliquez la phrase de Descartes, sixième partie du Discours de la Méthode : « Se rendre comme maître et possesseur de la nature. » Cette phrase de Descartes présupposerait dans un premier temps que l'Homme est impuissant face à la nature et qu'il est à son image : sauvage et subordonnée à une puissance créatrice originelle. [...]
[...] Quel est le rôle de la technique dans la recherche scientifique ? Si nous parlons de technique dans le sens d'innovations techniques, sans la technique, la recherche scientifique est tout à fait précaire en cela qu'elle ne peut se servir que de l'Homme, qui a des capacités sensitives limités, il ne peut par exemple pas percevoir les rayons infrarouges ou les ultrasons, ainsi sans technique permettant l'approfondissement des capacités de l'Homme, il est fort probable que nous ne pourrions explorer pleinement notre environnement puisque réduit et soumis à la contrainte de nos capacités physiques, il nous est impossible de prendre une particule et de l'accélérer nous même par exemple, ou encore, comme cela est décris dans Le Messager des étoiles de Galilée, pouvoir observer grâce à nos yeux la lune « d'aussi près que si elle était à peine éloignée de deux rayons terrestres » . [...]
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