Recherche du bonheur, vie morale, peurs humaines, illusion religieuse, croyance
Tous les hommes recherchent d'être heureux. Cela est sans exception, quelques différents moyens qu'ils y emploient.", notait Pascal dans ses Pensées. Si le bonheur désigne un état de plénitude lié à la satisfaction complète des besoins et des désirs, quel homme voudrait s'en détourner?
Mais alors, quel sens y aurait-il à prescrire au moyen d'un commandement moral ce qui constitue déjà la tendance naturelle de tous les hommes et à transformer la recherche du bonheur en devoir?
[...] Et tous les hommes trouveraient-ils le bonheur dans la vie contemplative du sage antique? II L'antinomie de bonheur et de la morale A Le bonheur comme finalité intéressée voir cours sur Kant L'action morale doit être accomplie par pur respect pour la loi morale, indépendamment de tout effet espéré ou attendu. De ce point de vue, la maxime du bonheur personnel , qui repose sur le principe de l'amour de soi, ne saurait être considérée comme un devoir. Une action accomplie dans le but d'être heureux peut très bien être conforme au devoir, mais elle n'est pas authentiquement morale. [...]
[...] La recherche du bonheur vous paraît-elle constituer un fondement valable de la vie morale? (à rapprocher des sujets sur bonheur et vertu, du type : y-a-t il un devoir d'être heureux, etc . ) Introduction. "Tous les hommes recherchent d'être heureux. Cela est sans exception, quelques différents moyens qu'ils y emploient."., notait Pascal dans ses Pensées. Si le bonheur désigne un étatde plénitude lié à la satisfaction complète des besoins et des désirs, quel homme voudrait s'en détourner? Mais alors, quel sens y aurait-il à prescrire au moyen d'un commandement moral ce qui constitue déjà la tendance naturelle de tous les hommes et à transformer la recherche du bonheur en devoir? [...]
[...] Plus loin, la foi est-elle faiblesse ou au contraire force? I L'illusion religieuse cristallise les peurs humaines: cf analyses vues en cours de Marx, Freud, Nietzsche religion, illusion, "réconfort" à la cruauté de la vie, infirmité de la raison . Bref, opium pour gens infantiles incapables de se prendre en main, et crédules . Transition: Pourtant cette conception misérabiliste et utilitaire de la religion peut vite se révéler limitée. D'une part le progrès scientifique n'a pas fait disparaître les religions. [...]
[...] Sujet 2 La religion est-elle une force et une faiblesse de l'esprit? Tout était dans le cours!!! Penser aussi à relire l'ex de corrigé sur savoir et croyance. Il fallait penser à bien faire la distinction entre la religion comme institution et un autre aspect de la religion, à savoir la croyance en Dieu. Se rappeler pour traiter tous les aspects du sujet qu'on peut à la fois refuser le Dieu de la peur, ne pas obéir aveuglément, sans esprit critique aux dogmes de telle ou telle religion, et avoir la foi . [...]
[...] La morale ne vise donc pas à nous apprendre à être heureux, mais à nous rendre "dignes" du bonheur par la pratique de la vertu envisagée comme obéissance à la loi. La vie morale se fonde sur le mérite, non point sur le bonheur ; mais ce dernier demeure un objet d'espérance.* Conclusion La recherche du bonheur , fût-elle éclairée ne peut constituer un fondement valable de la vie morale. Notre finalité la plus haute n'est pas le bonheur. Il n'y a donc pas de devoir d'être heureux, mais nous avons le devoir de nous rendre "dignes du bonheur". [...]
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