Le point central de l'Encyclopédie, autour duquel s'effectue une véritable révolution, c'est cet homme "réfléchissant" et "pensant" qui donne sa signification au monde. L'homme donne son avis sur un sujet, porte un jugement (vrai ou faux), formule sa pensée, s'exprime, donne son point de vue et accepte en retour toutes sortes d'opinions.
Parmi ces dernières, quelques unes semblent plus justes, exactes que d'autres. La question qui se pose ici est alors : "Toutes les opinions se valent-elles ?". Ce sujet, à première vue, paraît accessible et limite banal pour la société dans laquelle on vit. Or un problème se pose aujourd'hui : y-a-t-il des (ou une) opinion(s) plus importante(s) que d'autres ? (...)
[...] Mais leurs opinions peuvent être fausses mais efficaces. Enfin, pour pouvoir intégrer les futurs membres d'une société, il faut un apprentissage des normes et des valeurs d'une société, on est amené à imiter le comportement d'autrui, d'avoir le même avis que lui (ou presque), afin qu'il y ait un processus de socialisation. C'est le cas de la communauté musulmane en France qui est une sous-culture qui cohabite, c'est- à-dire un ensemble de spécificités culturelles qui cohabite avec une culture générale. [...]
[...] Donc dire que les opinions n'existent pas, c'est dire que ce sont des idées totalitaires. Accepter les opinions relève aussi des règles de conduite en usage dans une société, c'est alors une question de moralité ici, puisque ce qui est moral est conforme aux règles, admis comme honnête, juste et édifiant. Donc les opinions devraient être exprimées au nom des principes démocratiques (tolérance, moralité, liberté . Donner son opinion c'est finalement émettre un jugement sur ce qui nous parait se rapprocher d'une chose, qui a toujours été le projet originaire de la philosophie, que l'on nomme: vérité. [...]
[...] La liberté d'opinion est présentée comme un des droits fondamentaux de l'humanité. Donner son opinion, c'est d'abord exprimer ses idées, donner son avis ou porter un jugement et donc faire un usage de sa liberté d'expression. Chaque individu dans une société se doit de respecter autrui, donc d'accepter sa manière de penser, d'où la notion de tolérance qui institue le respect de la liberté d'autrui, de ses manières de penser et d'agir, mais aussi de ses opinions politiques et religieuses. [...]
[...] D'où l'opinion droite, qui est selon Platon, une connaissance vraie mais non justifiée ni fondée par celui qui l'émet. En outre, certaines croyances poussent à faire disparaitre les libertés fondamentales. Certaines opinions sont fausses ou basées sur des informations erronées qui induisent (ou peuvent induire) l'individu en erreur. Ainsi, il est rédigé dans l'article 10 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen que "nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi". [...]
[...] Il existe donc des limites aux opinions. L'opinion est un obstacle à la recherche de la vérité parce qu'elle s'appuie sur la force de l'autorité, de la tradition . : tout le monde croit savoir et donner la bonne définition. Avant de pouvoir espérer atteindre la vérité, il faut d'abord la chercher. L'individu juge d'avance, avant d'avoir tous les éléments nécessaires, il fait alors des préjugés. Il existe aussi et encore dans les sociétés toutes formes de discriminations, c'est-à-dire le fait de distinguer et de traiter différemment certaines personnes par rapport à d'autres en leur faisant du tort, autrement dit nier l'égalité entre les personnes, comme par exemple: le racisme et le sexisme. [...]
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