Devoir entièrement rédigé sur ce qu'est le bien et le mal en Philosophie. Peut être utilisé en classe de première mais aussi en classe de terminale.
[...] Il peut être tentant alors de prôner le relativisme culturel, qui est au départ un discours de tolérance : Cependant, le relativisme est contradictoire et peut conduire à accepter des comportements qui sont eux-mêmes intolérants. La recherche de valeurs universelles : Les droits de l'Homme sont une tentative de proposition de valeurs universelles, avec lesquelles tout le monde devrait être d'accord peu importe leur appartenance culturelle. On dispose ainsi d'un critère permettant de juger les lois et les pratiques de tous. Si un peuple ne respecte pas les droits de l'Homme, ses pratiques ne seraient donc pas justes. [...]
[...] La défense du relativisme moral. Relativisme esthétique = lorsque nous parlons des goûts et des couleurs, personne n'a raison, puisque les désaccords renvoient à des préférences subjectives, et non à des propriétés objectives. Relativisme moral = Nos jugements moraux sont relatifs au goût moral de chacun ; une action peut plaire aux uns et déplaire aux autres. « Chacun ses goûts ». Personne n'a raison ou tort, puisque le bien et le mal ne renvoient pas à des propriétés objectives. [...]
[...] Ce sont les dictatures qui imposent une vérité à tous et refusent les avis différents. En démocratie, on considère que toutes les croyances se valent, chacun a son opinion et compte pour un. La critique du relativisme. La tolérance a des limites : Faut-il tolérer l'excision, la peine de mort pour les homosexuels, la pédophilie ? Non, nous ne pourrions pas accepter ces actes et nous avons tendance à croire qu'ils devraient être reconnus comme mauvais par tout le monde, indépendamment de l'appartenance culturelle des uns et des autres. [...]
[...] Il n'existe pas de conception universelle du bien et du mal. La diversité des cultures témoigne de la diversité des valeurs. Nos principes moraux qu'on tient pour évidents nous ont été inculqués en fonction de notre famille, dans un certain lieu et à une certaine époque. Il faut reconnaître cette diversité. La morale semble se réduire aux mœurs Mœurs = L'ensemble des habitudes de vie et des règles de conduites relatives à une société donnée à un moment de son histoire. [...]
[...] Peut-on savoir ce qui est bien et ce qui est mal ? La culture grecque et les religions monothéistes considéreraient qu'il existait des règles morales objectives inscrites dans l'Univers, qui précédaient notre existence et qu'il suffisait de suivre. La révolution scientifique moderne s'est placée en rupture avec : La conception antique grecque de l'Univers dont il faudrait respecter l'ordre. Les religions monothéistes qui imaginent Dieu comme source de commandements divins. Voici le constat amené par la Révolution scientifique moderne (fin du Moyen-Âge début de l'époque moderne, Renaissance, Copernic-Galilée-Descartes-Newton) qui s'est imposé avec le recul des croyances religieuses : dans l'Univers n'est inscrite aucune loi divine. [...]
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