Principe de la liberté, Rousseau, croyances, déterminisme, conscience
« L'homme nait libre et pourtant partout il est dans les fers ». Rousseau pose déjà l'ambigüité et la difficulté qu'il y a à comprendre le sens du mot de liberté.
Deux sens diamétralement opposés semblent déjà montrer que l'homme est libre par essence mais cependant, le fait que « partout il soit dans les fers », en fait aussi un individu contraint, lié et emprisonné.
Or cela n'exprime t-il pas déjà un paradoxe ? Comment l'homme peut-il être à la fois libre et prisonnier ? Il s'agit donc de déjà savoir ce qu'est réellement la liberté. Or une nouvelle fois, essayer de la définir, c'est se trouver face à une impossibilité : la définir, c'est la limiter et donc la nier. Alors comment peut-on dépasser ces contraintes ?
[...] La liberté n'est-elle qu'une illusion ? Introduction : L'homme nait libre et pourtant partout il est dans les fers Rousseau pose déjà l'ambigüité et la difficulté qu'il y a à comprendre le sens du mot de liberté. Deux sens diamétralement opposés semblent déjà montrer que l'homme est libre par essence mais cependant, le fait que partout il soit dans les fers en fait aussi un individu contraint, lié et emprisonné. Or cela n'exprime t-il pas déjà un paradoxe ? Comment l'homme peut il être à la fois libre et prisonnier ? [...]
[...] Elle n'est pas connue, c'est-à-dire donnée dans le cadre d'une expérience sensible, déterminée par les principes de l'entendement mais sa réalité est cependant prouvée indirectement par la loi morale et éprouvée par le respect qu'elle inspire. C'est en cela qu'il la rapproche du monde intelligible car de tout l'intelligible, il n'y absolument rien que la liberté qui ait de la réalité Nous ne pouvons donc connaître ce qu'est la liberté mais nous savons que nous sommes libres. Il en est de même d'après Descartes, considérant que la liberté existe par l'acte de vouloir. Le postulat qu'il pose tient dans le fait que la liberté existe elle est la marque que nous avons reçu de Dieu. [...]
[...] L'homme ne peut donc se dire libre dans le fait qu'il est prisonnier de cet enchainement. Il n'est pas un empire dans un empire et s'inscrit donc dans la chaine causale. Or la liberté ne consiste pas à nier la contrainte mais plutôt à la convertir en nécessité comprise. Il ne faut donc pas supprimer ces causes mais tenter de les comprendre : vouloir les supprimer serait illusoire. Cela peut faire référence à l'homme, animal libre de Rousseau. Il revient sur la nature même de l'homme : définit depuis Aristote comme un animal rationnel, doué de raison et du langage, Rousseau consacre la liberté comme spécificité de l'homme, et en fait son essence même. [...]
[...] Existe-t-elle vraiment ? Y-a t-il une liberté absolue ? Ou finalement, l'homme qui se dit être libre, n'est il pas un individu qui croit seulement l'être ? Car cette croyance n'implique pas forcément l'existence de ce principe. Ici, il semblerait donc que la liberté ne soit qu'illusion, c'est-à-dire tromperie et fausse croyance. Ces illusions qui aveuglent l'homme, ne peuvent l'empêcher de croire à sa liberté. De plus la polysémie même de la liberté multiplie les difficultés pour, si ce n'est la définir, ressentir au moins que nous sommes libres. [...]
[...] Il serait donc arbitraire d'estimer que tous les hommes sont prisonniers. Le débat philosophique autour de cette question ne cesse d'être alimenté depuis les philosophes grec, preuve que l'on ne pourrait s'attarder si longtemps sur un tel sujet si elle n'était que chimères et illusions. Il faut donc essayer de comprendre en quoi l'homme peut-il être libre ? L'homme pourtant stupide et borné comme le qualifie Rousseau pourrait cependant accéder à cet état de liberté, infinie et illimitée, plus haut degré de la condition humaine. [...]
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