Philosophie, parole, Jakobson, message, modèle de Jakobson, phatiqueù, métalinguistique, explication, nature morte, émetteur, récepteur, parole sophistique, Platon, sophiste, parole philosophique, langage, démocratie, démagogie, discours
La communication est conçue comme un échange d'informations entre les membres d'un groupe déterminé. Dès lors, il y a communication lorsqu'un émetteur transmet un message à un autre, alors récepteur.
Mais premièrement, pour qu'il y ait échange, via la communication, il faut que le récepteur/destinataire écoute le destinataire. Le langage est réduit à un simple outil de médiation entre des interlocuteurs qui seraient déjà formés et qui ont toutes les capacités pour comprendre le message.
[...] Il le forme en rudiments d'art de la parole, mais ne lui apprend pas la connaissance. Le sophiste veut seulement avoir raison et s'en contente. Le philosophe, lui, souhaite parvenir à une vérité, basée sur l'accord des deux interlocuteurs. L'autre "sait" et n'a aucune intention de se remettre en question. La sophistique est complexe dans le sens où ses règles sont mal fixées (paraissant plus tirée d'une expérience et non d'enseignements), elle est un art de l'illusion, puisque figée dans le paraître et ne peut dès lors être difficilement prise au sérieux. [...]
[...] Expliquer les limites de la communication. Le langage d'une manière générale se définit comme tout système de signes pouvant servir de communication. Cette définition vaste pose comme première fonction du langage la communication. La communication est conçue comme un échange d'information entre les membres d'un groupe déterminé. Dès lors, il y a communication lorsqu' un émetteur transmet un message à un autre, alors récepteur. Mais premièrement, pour qu'il y ait échange, via la communication, il faut que le récepteur/destinataire écoute le destinataire. [...]
[...] ) de communication, soit le langage. Il est d'abord nécessaire de comprendre que le langage est composé de différentes fonctions. La parole a d'abord une fonction expressive. En effet, elle a un émetteur, le sujet ; ce dernier exprime son opinion, ses émotions, ses sentiments. Exprimer, du latin exprimere, signifie "produire sa propre substance". Ainsi, l'Homme, en s'exprimant, nomme son environnement, et contribue en permanence à le modifier et le faire exister. En revanche, la fonction expressive n'attend pas forcément de réponse. [...]
[...] Et si je parle à peu de monde, mais que je mets l'accent sur mon expression, mes auditeurs sont à même de moins me comprendre, ce qui équivaut à une communication peu riche, puisque non comprise. Enfin, le langage ne couvre pas complètement la pensée, dans le sens où le langage n'est que l'expression du conscient. L'inconscient, lui, peut mettre dans la parole tant de suppositions cachées, que le destinataire ne comprendra pas forcément. La plus grande limite de la communication réside alors dans l'interprétation. Préciser les objectifs de la parole philosophique par rapport à la parole sophistique Longtemps, les philosophes ont été perçus comme des sophistes, et des rhéteurs. [...]
[...] La quatrième fonction est la fonction phatique. Celle-ci possède différentes branches. Elle peut tantôt attirer l'attention de l'interlocuteur, vérifier la réception d'un message, prolonger la communication, et d'autres ("Écoutez-moi, s'il vous plaît", "Allô, vous êtes là Elle est la condition nécessaire à la communication et brise le côté monotone d'une conversation afin de récupérer l'attention. Selon Jakobson, c'est la première des fonctions linguistiques que l'enfant acquiert, ainsi que la seule que nous aurions en commun avec certains animaux (comme les perroquets qui répètent). [...]
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