justice, Shakespeare, Macbeth, tyrannie, Blaise Pascal
Ceci témoigne du fait que pouvoir et justice sont directement liés par une loi de cause à effet. La manière dont leur jonction est établie se répercute sur l'évolution de la société régie par cette justice et ce pouvoir, cette force. La justice est un principe philosophique, juridique et moral fondamental signifiant que les actions humaines doivent être sanctionnées ou récompensées en fonction de leur mérite au regard du droit, de la morale et autres sources de comportements.
Dans la tragédie de Shakespeare, Macbeth devient ce que l'on peut appeler un tyran et la justice encore présente va progressivement être bafouée jusqu'à devenir inexistante.
[...] Une fois de plus l'injustice apparait ici, puisque Macbeth n'agit pas pour le bien de la société mais pour le sien, il punit un homme innocent. De plus, après avoir appris la fuite de Macduff en Angleterre par trois messagers dans l'acte IV, scène Ioù il prend la triste décision de mettre fin à la vie de toute sa famille : Je mets la main sur Fife, et je livre à l'épée sa femme, ses bébés, toute âme infortunée qui le suit dans sa lignée C'est dans l'acte suivant que l'on apprend la malheureuse nouvelle. [...]
[...] La justice pendant le règne de Macbeth est bafouée de telle sorte que toutes les actions qu'il commet sont inexpliquées et sans raisons du moins vis-à-vis d'un personnage extérieur à la logique du mal que subit le malheureux Macbeth. Cependant sa stratégie fonctionne avec succès car il ne s'est pas fait attrapé, il semble être un monarque juste et bon que ses sujets respectent. Ainsi, dans la scène du banquet, à l'acte III, scène ses vassaux lui témoignent une réelle affection et une vraie confiance dans ses talents de monarque : homme hardi, qui ose regarder ce qui pourrait épouvanter le diable Or ce monarque juste n'est qu'une illusion puisqu'il n'agit que pour son propre intérêt et celui de sa femme. [...]
[...] La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique (Citation de Blaise Pascal, tiré des Pensées sur la religion). Ceci témoigne du fait que pouvoir et justice sont directement liés par une loi de cause à effet. La manière dont leur jonction est établie se répercute sur l'évolution de la société régie par cette justice et ce pouvoir, cette force.La justice est un principe philosophique, juridique et moral fondamental signifiant que les actions humaines doivent être sanctionnées ou récompensées en fonction de leur mérite au regard du droit, de la morale et autres sources de comportements. [...]
[...] La tragédie de Shakespeare commence en Ecosse où la société est dirigée par un roi juste et loyal, de par les récompenses qu'il livre à ses capitaines pour leurs actes de bravoure, il s'agit du roi Duncan. Il est en guerre civile mais cela pour des raisons défendables, Cawdor, le baron le plus proche du roi Duncan l'a trahi au profit des Norvégiens. Il décide donc de le faire assassiner : Jamais plus ce sire de Cawdor ne trompera nos précieuses confiances : aller commander sa mort immédiate (Acte Scène II). [...]
[...] Dans la scène suivante, Macduff retrouve Malcolm et lui fait part de sa victoire contre le tyran : Salut, roi ! Tu es roi. Et regarde comme est la tête de l'usurpateur. La justice est faite, Macbeth a payé de sa vie pour tous les crimes qu'il a commis, pour toutes les larmes qu'il a fait couler. De plus Lady Macbeth, elle aussi auteur du meurtre, s'est suicidée dans sa folie. Malcom, lui, a reçu la place de roi qui lui était destinée. [...]
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