L'héritage de la pensée grecque et latine

Résumé du document

Synthèse de 6 pages réalisée à partir de notes de cours de classes préparatoires. Celle-ci présente une vue d'ensemble des mondes grecs et romains. Utile pour les élèves des classes préparatoires, elle peut également servir de base à des travaux philosophiques et littéraires pour les élèves de lycée.

Extraits

[...] Pour lui, la pensée est un dialogue à l'intérieur de l'âme. Il est essentielle de distinguer la Doxa (l'opinion) de la connaissance véritable (Epistémè). La philosophie aide à trouver la vérité, comme dans Ménon, où il met en évidence les bienfaits de la maïeutique (le fait, pour le philosophe, grâce à un jeu de questions bien choisies, de faire accoucher son interlocuteur, c'est à dire de l'amener à découvrir ce qu'il pense. Le monde sensible est celui des apparences : il l'oppose au monde intelligible, celui des idées. [...]

[...] On distingue deux classes sociales : les patriciens et les plébéiens Plus l'empire s'étend, plus le procurateurs sont lointains et imposent leur propre loi tout cela mène l'empire à la décadence Patriciens et plébéiens sont égaux devant le droit. Les lois sont à l'initiative des magistrats, puis passent par le sénat et les comices avant d'être ratifiées par le sénat. Le droit français est directement issu du droit romain, qui accorde une grande place aux us et coutumes. Remarques diverses - On dit que la philosophie apparaît au siècle car elle est liée à la démocratie : droit à la parole, transparence, égalité. [...]

[...] - Aristote utilise une démarche inductive : il part des objets pour arriver aux concepts - La morale est la science du bien et du mal, elle établit des règles en fonction de valeurs références - L'éthique est la science des fins, qui fixe les valeurs de référence ; elle se situe donc au –dessus de la morale. - Epicure lutte contre la superstition envers les dieux et la mort en valorisant la connaissance de soi et du monde (reprise du matérialisme de Démocrite : atomes et vides). Du point de vue moral, il faut vivre dans l'ataraxie, caché de préférence, en satisfaisant les plaisirs avec parcimonie (hédonisme rigoureux) - Stoïcisme : la connaissance vient des sens. Il faut distinguer les représentations compréhensives et non compréhensives. [...]

[...] Les grandes dionysies l'érigent aussi en dieu des illusions et des masques. Son instrument est l'aulos, qui s'oppose à la lyre d'Apollon. - La tragédie est liée à la démocratie par sa dimension cathartique (purification des passions). A ce moment, la culture mythique devient une culture politique. Chez Sophocle, la faute tragique est laïcisée en faute juridique et politique. Pour Eschyle, l'homme exécute la sentence divine. Enfin, Euripide met en scène les passions humaines, quotidiennes et triviales. Le divin est absent. - Les mythes sont acceptés comme des vérités. [...]

[...] Quelle est la place de la nature dans la manière de nous connaître ? Contrairement à Parménide, il s'interroge sur l'existence, les virtualités le potentiel des hommes. Il a déjà l'intuition des probabilités. Pour lui, contrairement à Platon, le seul monde est celui où nous sommes : il reste idéaliste mais donne aux hommes une grande responsabilité. Philia, politique, rhétorique, poétique, catharsis, et art sont des domaines sur lesquels il se penche plus particulièrement. Il distingue sensation, imagination et intellect. [...]